Centrafrique : Le prix Olofio 2ème édition décerné au RJDH

BANGUI, le 05 Mai 2022(RJDH)—-Le Prix Élisabeth Olofio, deuxième édition est décerné au Réseau des Journalistes pour les Droits en Centrafrique(RJDH). C’était à l’occasion de la célébration de la journée Mondiale de la liberté de la presse, célébrée  le 03 mai. C’est au cours d’une conférence-débat organisée conjointement par le Haut Conseil de la Communication, le Réseau des Médias Communautaires de Centrafrique, l’Union des Journalistes de Centrafrique à Bangui que ce prix a été remis en présence du Ministre de la Communication et des média.

Le RJDH dans sa ligne éditoriale prône les questions liées aux Droits de l’Homme et accompagne les organisations de la promotion et défense des droits humains en Centrafrique. Cette jeune structure médiatique sauve des vies à travers ses informations grâce au réseau des correspondants et des radios communautaires avec lesquels, le partenariat est toujours agissant.

Ce prix témoigne le dynamisme et le respect de l’éthique et la déontologie du métier dont fait montre l’équipe de la rédaction. Le président du Conseil d’Administration du RJDH Thierry Khondé, se dit satisfait de cette reconnaissance, « c’est une joie et une surprise. Ce prix Olofio qui est décerné au RJDH, c’est une reconnaissance des  pairs. Les confrères journalistes ont reconnu le travail du RJDH comme relevant d’un professionnalisme. C’est un encouragement qui me va au cœur », a exprimé le président du Conseil d’administration du RJDH après la remise de ce prix.

Le thème de cette célébration est axé sur le « journalisme sous l’emprise du numérique ». D’autres prix ont été également remis à certains médias et à certains Journalistes de la place.

C’est la deuxième édition de prix Elisabeth Olofio, organisée dans le pays. La première édition Elisabeth Olofio a été instituée par l’Union des Journalistes de Centrafrique en 2021.

Blanche Elisabeth Olofio, journaliste de la radio Bé Oko de Bambari est morte après avoir été violemment frappée par les hommes de la Séléka en janvier 2013 avant de succomber au mois de juin de la même année. Huit ans après, il est difficile jusque-là de faire la lumière sur sa mort.

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