Centrafrique : le Président du Cadre de Concertation est optimiste à la tenue des élections BANGUI, le 27 mars 2020 (RJDH) --- Dans une interview
Centrafrique : le Président du Cadre de Concertation est optimiste à la tenue des élections
BANGUI, le 27 mars 2020 (RJDH) — Dans une interview accordée au RJDH en date du mercredi 25 mars à Bangui, le président du Cadre de Concertation des partis politiques, Louis Papeniah, s’est dit optimiste quant à la tenue des élections groupées de 2020 à 2021, quelqu’en soient les difficultés.
Les élections de 2011, 2015, 2016, se sont tenues dans un contexte où l’insécurité a été grandissante et la population avait décidé d’élire leurs dirigeants et leurs représentants à l’Assemblée nationale, rappelle le président du Cadre de Concertation, Louis Papéniah, pour présenter son optimisme à la tenue des élections groupées de 2020 à 2021.
Dans son analyse, il est revenu sur les promesses tenues par les partenaires sur les plans sécuritaires, financiers et techniques, « nous avons opté pour la démocratie et nous y arriverons. La population avait voté oui pour le referendum sous les balles et ce suffrage avait été décidé. L’insécurité ni le Corona virus ne sont pas une fin en soi, il braver ces obstacles et aller de l’avant », pense-t-il.
En réalité, dit-il, les autorités, dont le Président de la République, les élus de la Nation, les préfets et les sous-préfets, les maires, doivent circuler librement sur toute l’étendue du territoire dans le but de « recueillir les besoins, afin de répondre concrètement à ces exigences de la population. Il ne devrait plus avoir des groupes armés dans le pays, que le gouvernement assoie son autorité pour réduire la nuisance de ces hommes en armes », a-t-il suggéré.
Le constat révèle que le respect du chronogramme électoral établi par l’ANE rencontre au fur et à mesure des modifications. Les opérations de la cartographie sont effectuées aux ¾. La mise en place des démembres à l’Ouest et au Sud-Ouest est rejeté par le cadre de concertation le 18 mars dernier, par manque de collaboration entre le cadre de concertation. L’ANE ne dispose que de 35 % des fonds pour les opérations électorales de 2020 à 2021.
Auguste Bati-Kalamet