BANGUI, le 16 décembre 2020(RJDH)---Des informations judiciaires sont ouvertes par le parquet général de Bangui relative aux mouvements armés ces deux
BANGUI, le 16 décembre 2020(RJDH)—Des informations judiciaires sont ouvertes par le parquet général de Bangui relative aux mouvements armés ces deux derniers jours à Bossangoa, Bossemptele, Markounda. C’est à travers un communiqué rendu public mardi soir, que le procureur général Didier Éric Tambo a annoncé également, l’arrestation d’un des présumés auteurs.
Plusieurs violences ont été enregistrées ce début de la semaine. Une autre remonte le lundi 14 décembre à Markounda où des équipements de la candidate aux législatives de la circonscription de la sous-préfecture madame Béatrice Epaye ont été emportés par des hommes armés non identifiés.
Les derniers cas sont relatifs aux attaques des éléments de forces de défense intérieure par des bandes armées dans l’Ouham et l’Ouham-Pende. Ces faits selon le parquet général sont attribués aux groupes appartenant aux milices anti-Balaka.
« Nous avons arrêté un élément qui est un ancien soldat de l’armée. Les enquêtes sont ouvertes pour déterminer l’identité de ces mouvements armés qui ont perpétré ces violences notamment à Markounda, à Bozoum, Bossembele… dans l’objectif de perturber la tenue des élections générales dans le pays », dit-t-il au téléphone au RJDH.
Dans le communiqué, le parquet accuse l’ancien président François Bozize, d’être le commanditaire de ces actes de violences à l’intérieur du pays.
Contacté par le RJDH, le camp de l’ancien président promet réagir sur la déclaration du parquet général.
Déjà sur le terrain, plusieurs candidats ont suspendu leur vol pour battre la campagne électorale à destination de Bossangoa et d’autres villes dont la présence de ces éléments armés a été signalée.
Judicaël Yongo.
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