BANGUI, le 07 Octobre 2022 (RJDH)---Les conditions des enseignants Centrafricains, sont difficiles et décriée à l’occasion de la célébration de l
BANGUI, le 07 Octobre 2022 (RJDH)—Les conditions des enseignants Centrafricains, sont difficiles et décriée à l’occasion de la célébration de leur journée. « Le leadership des enseignantes et enseignants dans la transformation de l’éducation », ce thème retenu pour la célébration de la journée internationale des enseignants ce 05 octobre 2022, souffre à être réalisée en Centrafrique.
Adoptée en 1997, la journée internationale des enseignants commençait à se célébrer conjointement depuis 1994 par l’Unesco et l’organisation Internationale de travail(OIT). Cette journée est une occasion de célébrer les efforts énormes que fournissent les enseignants dans la transformation de l’éducation à travers le monde. C’est aussi le moment à jamais d’orienter les réflexions sur les difficultés que rencontrent les enseignants dans l’exercice de leur métier, cas de la Centrafrique.
On ne pourra jamais faire de comparaison entre les enseignants d’hier et les enseignants d’aujourd’hui, car les conditions étaient réunies à l’époque explique, un enseignant, « et ils étaient bien formés et qualifiés, ils s’habillaient bien quand ils entraient en salle de classe et étaient un modèle pour leurs élèves. C’est tout le contraire actuellement en Centrafrique », a confié un enseignant à la rédaction du RJDH.
Quand on parle des conditions de travail, poursuit une enseignante, il faut inclure « le salaire des enseignants Centrafricains, depuis plus d’une décennie n’est pas revue en hausse, ce qui ne répond pas au coût de la vie. Un seul enseignant pour plus de 200 élèves dans une salle. Toutes ces difficultés constituent des entraves, qui ne permettent pas une bonne prestation de l’enseignant dans la transmission non seulement de son savoir, mais aussi de savoir–être. »
Jean-Baptiste, un enseignant âgé de plus 40 ans fait mention d’autres pays, où les projets d’éducation sont au cœur des préoccupations des gouvernants et le travail des enseignants est accompagné d’un salaire raisonnable leur permettant de supporter le coût de la vie.
Face à ces mauvais traitements, beaucoup d’enseignants sont aujourd’hui obligés d’intervenir aussi dans les établissements privés pour joindre les deux bouts a rappelé une autre source.
La célébration de cette journée devrait être une occasion pour les autorités éducatives de réfléchir sur les difficultés des enseignants en Centrafrique et de chercher à améliorer leurs conditions de vies et faciliter ainsi la transmission du savoir et la culture.
Pour rappel, le président Touadera avait signé un décret la veille de la célébration de cette journée des enseignants, complétant les dispositions du décret N° 06 .156 du 10 mai 2006, fixant la date limite d’âge à la retraite des membres du corps académique de 62 à 65 ans. Cette disposition est applicable aux corps auxiliaires des enseignants, des professeurs maitres de conférence, maitres-assistants et assistants.
Il ressort du pouvoir du président Faustin Archange Touadera de prendre une mesure similaire pour le fondamental 1 et 2 car l’élite est en train de prendre sa retraite.
Vivien de Capistran Nvalé.
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