Centrafrique : le gouvernement met en place un mécanisme de contrôle des agents et fonctionnaires affectés à l’intérieur du pays BANGUI, 30 octob
Centrafrique : le gouvernement met en place un mécanisme de contrôle des agents et fonctionnaires affectés à l’intérieur du pays
BANGUI, 30 octobre 2020 (RJDH)—Un mécanisme de contrôle des agents et fonctionnaires de l’Etat a été mis en place par le gouvernement ce jeudi 29 octobre 2020 à Bangui. Des tablettes pour s’assurer de la présence régulière de ces derniers ont été remises aux directeurs régionaux, les secrétaires préfectoraux et les inspecteurs académiques après leur formation par le PNUD.
Certains agents et fonctionnaires de l’Etat affectés à l’intérieur du pays pour des raisons de sécurité restent à Bangui et abandonnent leur poste. C’est dans ce contexte que le ministère de la Fonction publique et le programme des Nations-Unies pour le développement veulent mettre en place un mécanisme de suivi et de contrôle.
Les directeurs régionaux, les secrétaires préfectoraux et les inspecteurs d’académie ont reçu ce jeudi 29 octobre 2020, chacun des tablettes pour le suivi des agents et fonctionnaires affectés dans leurs différentes régions.
C’est un outil de collecte de données et qui seront transmises à la primature pour la vérification de chaque agent au poste, selon Justin Bruno Sambia Bamingo Directeur de Cabinet Adjoint du premier Ministre, « parce que la plupart des agents de l’Etat abandonnent leur poste de travail pour rester à Bangui. Et donc, il faut qu’il y ait un contrôle de présence pour empêcher cette hémorragie. Les Directeurs régionaux de la fonction publique, les chefs de services préfectoraux et les inspecteurs d’académie sont dotés d’une tablette leur permettant de remonter à temps réel au niveau de la primature, l’absence constatée de certains fonctionnaires dans leur région», a expliqué le directeur de Cabinet.
Cet appui du Programme des Nations-Unies pour le Développement et de la Minusca s’inscrit dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat. Plusieurs agents et fonctionnaires affectés à l’intérieur du pays, se confrontent à d’énormes difficultés notamment l’insécurité, le manque de moyen de transport qui font contraindre certains à rester dans la capitale.
Carlos Watou