Centrafrique : Le FPRC exige le départ du porte-parole des Antibalaka de la ville de Bria BRIA, le 11 janvier 2020 (RJDH)---Les combattants rebell
Centrafrique : Le FPRC exige le départ du porte-parole des Antibalaka de la ville de Bria
BRIA, le 11 janvier 2020 (RJDH)—Les combattants rebelles du FPRC basés à Bria, au Centre-Est du pays, ont exigé vendredi 10 janvier le départ du porte-parole des miliciens Antibalaka qu’ils accusent d’avoir tenu des propos qui incitent à la haine. Une partie de la ville est paralysée et la psychose s’est emparée de la population de la ville.
Selon des sources locales à Bria, les combattants rebelles du FPRC reprochent au porte-parole des miliciens Antibalaka d’avoir tenu des propos susceptibles d’inciter à la haine et de plonger la ville dans une violence intercommunautaire.
Pour cela, la circulation est coupée entre le Pk 3 et le centre-ville de la ville de Bria tôt le matin du vendredi 10 janvier 2020 à cause des barricades et check-point installés par les hommes du FPRC interdisant les passages des véhicules et motos dans le secteur du Pk3. « Les forces rebelles ont installé des check-points au niveau du pont Gbadou à l’entrée du Pk3 interdisant le passage des taxi-motos et autres véhicules », a rapporté au RJDH une source locale, tout en relevant que, « sauf les humanitaires sont autorisés à circuler », dit-elle.
« La route de Pk3 jusqu’au pont Gbadou est déserte », témoigne un habitant de Pk3 à Bria.
De différentes sources font état de ce que le porte-parole des Antibalaka aurait tenu d’abord des propos désobligeants envers le Commandant de région militaire du FPRC et s’en est vivement pris à une communauté mais sans rapporter fidèlement de ces « dires ». Du côté des Antibalaka, ils y voient une provocation de la part du FPRC.
Pour se calmer, le FPRC demande le retrait de la ville de Bria du porte-parole des Antibalaka. Emparés par la peur, les parents d’élèves ont laissé à la maison leurs enfants le vendredi.