Centrafrique : Le député Dimbélé serait impliqué dans une affaire de délivrance de logos de l’Assemblée Nationale aux étrangers BANGUI, le 04 juin
Centrafrique : Le député Dimbélé serait impliqué dans une affaire de délivrance de logos de l’Assemblée Nationale aux étrangers
BANGUI, le 04 juin 2020 (RJDH)—Le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, Mathurin Dimbélé Nakoé et deux sujets camerounais seraient mis en cause dans une affaire de délivrance des macarons des députés. Ces éléments sont placés en garde en vue aux Compagnies nationales de sécurité à Bangui pour des informations judiciaires. Une information confirmée par des sources proches de l’Assemblée nationale contactées par le RJDH.
L’Honorable Mathurin Dimbele Nakoué de sosso Nakombo 2ème et deux ressortissants camerounais seraient impliqués dans une affaire de faux et usage de faux. Les premiers éléments d’informations indiquent que ce serait en sa qualité du 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, selon nos sources, que les macarons des députés ont été délivrés aux sujets étrangers pour échapper au contrôle des forces de l’ordre.
Ces camerounais sont arrêtés dans un véhicule de marque V6, un véhicule de particulier portant le logo de l’Assemblée Nationale. « J’étais de passage et j’ai vu le véhicule de ce particulier de marque V6 portant ce concorde de l’AN passé, aussitôt en tant qu’élu de la nation, je l’avais poursuivi jusqu’au centre culturel Samba Panza où ils s’étaient arrêtés. Par la suite, j’ai appelé le président de l’AN Laurent Gon-Baba pour le prévenir, et celui qui a autorisé que le véhicule et ces sujets camerounais soient arrêtés afin qu’une enquête soit ouverte sur ce dossier. C’est ainsi que j’ai alerté les Compagnies Nationales de Sécurité (CNS), a témoigné l’élu de la nation. Interrogés par les autorités de la CNS, les prévenus auraient confirmé avoir reçu ce logo grâce au truchement du 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, Mathurin Dimbélé Nakoé, député de Soso Nakombo.
Contacté par le RJDH, l’honorable Dimbélé Nakoé n’a pas voulu décroché son téléphone. Une enquête est ouverte selon le directeur de la CNS, Sim Danigoumandji, afin d’établir les responsabilités. Il a promis de réagir après les informations judiciaires.
RJDH