BANGUI le 10 janvier 2022, (RJDH)----Le bureau du Syndicat National des Enseignants du Supérieur « SYNAES » est destitué par les autres membres ce lun
BANGUI le 10 janvier 2022, (RJDH)—-Le bureau du Syndicat National des Enseignants du Supérieur « SYNAES » est destitué par les autres membres ce lundi 10 janvier 2022. Cette décision intervient après que la base ait décidé d’observer une trêve d’un mois avec la reprise des cours sur le campus comme l’a souhaité le communiqué conjoint de l’ancien bureau du SYNAES avec le gouvernement.
« La base a décidé de la destitution du bureau du SYNAES, présidé par Mr, WODE. Pour le fait que le bureau a signé un communiqué conjoint avec le Gouvernement sans pour autant se référer à la base », c’est ce qu’a indiqué Jules YANGANDA, Enseignant Chercheur à l’Université de Bangui en fin de la matinée au RJDH.
Selon lui, la base lors de la dernière AG a fait remarquer au bureau du SYNAES que sa réaction n’émane pas de la ligne défendue par la base. Mais le bureau du SYNAES selon lui s’est entêté pour faire sortir un communiqué afin de demander la trêve. « Aujourd’hui, nous acceptons la trêve d’un mois. Nous attendons reprendre les cours dès demains mardi. Mais le bureau du SYNAES est dissous. Nous allons mettre en place un comité ad hoc qui va organiser dans les jours qui suivent une Assemblée Générale élective afin d’avoir des gens valables et capables de poursuivre les négociations avec le gouvernement » a-t-il poursuivi.
Bien que les enseignants ne soient pas unanimes sur certaines closes de la rencontre entre le bureau sortant du SYNAES et le Gouvernement, les enseignants sont d’autant plus d’accords sur la trêve souhaité par les deux parties.
« Aujourd’hui les cours n’ont pas repris parce que les enseignants ne se reconnaissent pas dans cette décision du SYNAES. Donc, maintenant que la base a décidé, nous demandons à tous les enseignants de venir et à tous les étudiants de venir également pour reprendre les cours. Donc, les cours vont reprendre pour une trêve d’un mois, et après, on va aviser le reste », a conclu Jules YANGANDA.
Les activités sont paralysées à l’université de Bangui depuis le déclenchement de cette grève qui a duré plus de deux mois. Aujourd’hui, certains enseignants reconnaissent que plus de 50 % de leurs revendications ont été prises en compte par le gouvernement. Cette trêve d’un mois permettra au gouvernement de manifester sa bonne volonté envers ces derniers avec la signature de certains documents à l’origine de leur mécontentement.
RJDH
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