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Centrafrique : L’axe routier reliant Bossembele à Yaloké en état de dégradation avancée

Centrafrique : L’axe routier reliant Bossembele à Yaloké en état de dégradation avancée BOSSEMBELE, le 15 mai 2020(RJDH) ---La circulation entre

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Centrafrique : L’axe routier reliant Bossembele à Yaloké en état de dégradation avancée

BOSSEMBELE, le 15 mai 2020(RJDH) —La circulation entre Bossembele et Yaloké est de plus en plus difficile à cause de l’état de la route. Sur 60 km, il faut passer environs deux à trois heures de temps. Les usagers et les conducteurs de véhicules et motos s’en plaignent et appellent à la réhabilitation de cette route.

A partir de village Yéremon jusqu’à l’entrée de la sous-préfecture de Yaloké, la route est impraticable. En moyenne, il faut passer deux heures du temps voir plus, pour les véhicules humanitaire et personnel. Mais avec les transports en commun, la durée est au-delà de trois heurs du temps à cause de la dégradation de la route. L’écoulement des produits agricoles peinent à se relever sur cette voie.

C’est ce que témoigne Isabelle, une marchande à Yaloké où les prix de transport selon elle, sont fortement en hausse, « un sac de manioc aujourd’hui pour acheminer de Yaloké à destination  de Bangui, il faut s’attendre à 3500 francs le sac. Par ce que les chauffeurs justifient cela par la dégradation routière. Alors qu’entre temps nous payons à 2000 francs », affirme-t-elle.

Un conducteur de véhicule revient sur l’impraticabilité de la route qui commence à partir de Bossembele vers Yaloké, qui a fait augmenter le prix de transport et des marchandises, « cette route est depuis longtemps en état de dégradation. Et pour faciliter l’écoulement des produits agricoles, nous essayons d’augmenter un peu le prix d’un sac à 3500 francs voir plus en fonction de poids des marchandises », a expliqué ce dernier.

Quand il pleut, des eaux stagnantes sont pratiquement visibles sur la voie et rendent difficilement la circulation des véhicules mêmes les motos.

Avec les véhicules de 4×4, indique un autre chauffeur, « on peut facilement faire ces 60 km à 1heure et demi ou 2heures. Mais quand c’est un camion, cela peut dépasser deux heures et demi ou trois heures », dit Josué chauffeur d’un véhicule humanitaire interrogé par le RJDH.

Depuis plusieurs années, la route entre Bossembele et Yaloké se trouve dans un état de dégradation. Les habitants, les usagers et les conducteurs de cette route nationale n°1 appellent le ministère de l’Entretien routier à la réhabilitation de cette voie.

Judicaël Yongo.