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Centrafrique : l’agroalimentaire, un levier du développement, selon l’ingénieure Anita Pamela Mokamanede Zoma

Centrafrique : l’agroalimentaire, un levier du développement, selon l’ingénieure Anita Pamela Mokamanede Zoma Bangui, 18 aout 2020 (RJDH)—Alors qu

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Centrafrique : l’agroalimentaire, un levier du développement, selon l’ingénieure Anita Pamela Mokamanede Zoma

Centrafrique : l’agroalimentaire, un levier du développement, selon l’ingénieure Anita Pamela Mokamanede Zoma

Bangui, 18 aout 2020 (RJDH)—Alors qu’en Centrafrique 10% des seulement des jeunes ont des connaissances sur l’entreprenariat, le secteur de l’agroalimentaire présente un atout important pour le développement du pays, selon Anita Pamela Mokamanede Zoma, ingénieure et entrepreneure.

La journée internationale de la jeunesse a permis de mettre en lumière la contribution des jeunes dans le développement du pays, surtout en passant par l’entreprenariat. Dans une émission organisée par le RJDH avec l’appui de l’UNFPA le 14 aout 2020, Anita Pamela Mokamanede Zoma est revenue sur son expérience.

Ingénieure agroalimentaire Anita Pamela Mokamanede Zoma, a fini ses études en Côte d’Ivoire. Elle s’est lancée dans la transformation du manioc en produits divers comme le gari ou Atiéké et embauche déjà plusieurs personnes.

Disposant d’un centre de formation, de deux restaurants à Bangui, Anita se dit motiver à initier les jeunes dans ce domaine. D’ailleurs, elle enseigne l’entreprenariat à l’institut ISSAD à Bangui. « Je compte créer des centres de formations dans les villes de provinces pour aider surtout les filles à s’épanouir », a-t-elle projeté avant de noter qu’avec le manioc, aliment de base des Centrafricains, il y’a plusieurs dérivés qu’elle est en train de mettre en valeur.

« Pour faire face à la pauvreté dans notre pays, il faut initier les jeunes dans entreprenariat. Beaucoup des jeunes vivent dans la misère et ils ne savent pas comment faire pour se créer de l’emploi. En conséquence, les jeunes désœuvrés sont obligés de se noyer dans les banditismes », a fait observer Anita Pamela Mokamanede Zoma.

Anita relève aussi les femmes qui se lancent dans les affaires et entreprenariat ne reçoivent pas des subventions de l’Etat pour leur permettre de fructifier leurs entreprises.

La Centrafrique dispose d’un potentiel agricole très important mais la mise en valeur reste problématique et le pays continue d’importer des produits alimentaires de l’extérieur.

Jospin Fernandez