Centrafrique : la ville de Nana Bakassa, dans l’Ouham, ne dispose d’aucun moyen de communication NANA-BAKASSA, 15 octobre 2020 (RJDH) --- La sous
Centrafrique : la ville de Nana Bakassa, dans l’Ouham, ne dispose d’aucun moyen de communication
NANA-BAKASSA, 15 octobre 2020 (RJDH) — La sous-préfecture de la Nana Bakassa, située à 365 Km de la capitale au nord-ouest du pays dans l’Ouham, ne dispose d’aucun réseau téléphonique pour faciliter aux habitants la communication. Une situation déplorée par les habitants lors de passage du RJDH dans la localité.
A 365 Km de la capitale centrafricaine, dans la préfecture de l’Ouham, la ville de Nana Bakassa est totalement coupée des nouvelles en termes de différents moyens de communication. « Difficile pour nous de communiquer à l’aide d’un réseau téléphonique », se plaint un habitant de la ville. Pour communiquer avec les parents et autres, il faut de fois parcourir 60 Km pour accéder aux réseaux téléphoniques de Bossangoa capitale provinciale de la préfecture de l’Ouham, poursuit-il.
C’est ce qui laisse libre cours aux rumeurs et à la montée de l’insécurité dans cette localité selon Alexis Wanam, président de la jeunesse de Nana Bakassa, qui déplore l’enclavement communicationnel de la région. « Nous sommes abandonné à notre triste sort depuis l’indépendance jusqu’à l’heure actuelle. Si bien que la ville de Nana-Bakassa est une zone où l’insécurité est constante, mais nous n’avons aucun réseau téléphonique pour communiquer afin d’informer le monde ».
En plus de manque des réseaux de communication, il est aussi pénible d’accéder à d’autres canaux d’information et de la communication voire radio, internet et autres. « Nous sommes sous informés car nous n’avons pas une station radio, et je me demande si nous faisons encore partie de la Centrafrique, s’interroge-t-il, nous demandons à ce qu’on nous installe un réseau téléphonique pour nous permettre de communiquer avec l’autre monde »
Nana Bakassa est l’une des zones encore sous contrôle des groupes armés, d’où nécessité que la population accède aux moyens de communications, plaide une autorité locale.
Ketsia Kolissio