Centrafrique : La transhumance source de l’insécurité dans une partie du Nord

MBRES, le 25 Janvier 2022 (RJDH)—Le vol des bœufs, l’incendie des champs, les braquages à mains armées, deviennent le quotidien de la population des régions périphériques de la Sous-Préfecture des Mbrès dans la Nana-Gribizi. Cette polémique en cette période de saison sèche inquiète les autorités locales qui interpellent les parties en conflit à la culture de tolérance et de la cohésion sociale.

Le dernier cas remonte à la semaine dernière où, « des chasseurs ont été victimes de braquage à mains armées dont les présumés auteurs sont des éleveurs armés. Leurs butins de chasse ont été emportés, les fusils de chasse volés », a témoigné l’autorité locale.

Joint par le RJDH, le sous-Préfet des Mbrès a témoigné qu’« en cette période de transhumance, l’insécurité s’installe constamment et les habitants des régions reculées en souffrent. Plusieurs cas de braquage à mains armées sont enregistrés », a témoigné Dieu Béni Célestin Tébéfra, Sous-Préfet des Mbrès.

L’autorité sous-préfectorale a déploré des cas de braquage enregistrés à 20 kilomètres de la ville, « cinq hommes armés assimilés aux éléments de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ont fait irruption au village Ngbazou à 20 kilomètres de la ville des Mbrès. Ils ont volé des biens des habitants. Ces malfrats ont été décimés par les FACA et les alliés Russes déployés dans cette localité », a-t-il complété.

La libre circulation des personnes et des biens est constatée rien que dans la ville des Mbrès. Les Forces Armées Centrafricaines (FACA) et les alliés Russes contrôlent la ville depuis le 18 décembre 2021. L’autorité de l’Etat ne se limite que dans la ville, par la présence de la brigade de gendarmerie et les FACA.

Auguste Bati-Kalamet