Centrafrique : La reprise des  cours, perturbés par des nuisances sonores dans la Ville de Bozoum

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Centrafrique : La reprise des  cours, perturbés par des nuisances sonores dans la Ville de Bozoum

BOZOUM, Le 18 octobre 2024 (RJDH) ---- la rentrée scolaire au titre de l'année 2024-2025 s'annonce très difficile pour les élèves de Bozoum qui ont d

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BOZOUM, Le 18 octobre 2024 (RJDH) —- la rentrée scolaire au titre de l’année 2024-2025 s’annonce très difficile pour les élèves de Bozoum qui ont de la  peine à suivre les cours. Les établissements scolaires sont perturbés par la nuisance sonore de ceux qui font soit les charges batteries et les caves de boissons et lieu de distraction.

La loi n° 07,18 de décembre 2007, portant code de l’environnement, alinéa 60 interdit les nuisances sonores en RCA, surtout leurs installations tout proche des établissements scolaires. Cependant, le non-respect de ces textes, ainsi que leur non applications dans la ville de Bozoum dans l’Ouham-Péndé impact négativement sur le quotidien des enfants à l’école. Certains arrivent en retard, d’autres absents même aux heures des cours à cause des films dans les cabanes, téléchargements, charges batterie ; ce qui fait que les enseignants ont de la peine à dispenser les cours.

Cette situation est déplorée par les parents d’élèves, qui exhortent les autorités de la place à prendre leur responsabilité, car l’avenir de leurs enfants est indispensable. « Nous avons de la peine à constater qu’à chaque fois, les enfants se retrouvent devant les cabanes de charge batterie pour écouter de la musique et suivre les films pendant les heures de cours. En plus de cela, les musiques dominent les cours ; c’est déplorable. Il faudrait que les autorités prennent leur responsabilité pour arrêter ces hémorragies » a confié Lenova Armel, l’un des parents d’élèves.

Toute fois les responsables en charge des services de l’environnement de la localité affirment, les démarches sont en cours pour mettre fin à ces mauvaises pratiques. « C’est un constat que j’ai fait comme tout autre personne.

Mais, nous sommes en train de chercher des voies et moyens afin de mettre fin à cela. Je travaille avec d’autres départements plus précisément  le ministère de l’intérieur, de l’administration du territoire, avec ces départements nous allons travailler en synergie pour mettre fin à ces désordres dans les jours à venir.

 Pour le moment un travail de fond de sensibilisation est en train d’être fait à l’endroit des auteurs de ces pratiques en cours », a expliqué Jacques Sitima Ngueza,  responsable du service de l’environnement de l’Ouham-Pendé.

La loi 07,18 du28 décembre 2007, portant le code 60 alinéa 1 stipule : sont interdites les émissions de bruit et Source lumineuse susceptible de nuire à la santé de l’homme, de constituer une gêne susceptible pour le voisinage et de porter atteinte à l’environnement. Le respect et l’applicabilité de cette loi même dans la capitale pose encore problème, surtout dans les milieux scolaires.

Théodore zinanone/ Vivien de Capistran Nvalé

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