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Centrafrique : La reddition d’Ali Darassa, un autre parjure? Dixit le ministre conseiller à la présidence

BANGUI, le 14 Août 2024 (RJDH)….. La problématique du communiqué Darassa, et la réplique de Bozizé, la levée de de  l’embargo, la sortie officielle de plus de 600 éléments des FACA sont autant d’évènements marquant l’actualité de l’heure et constitue la quintessence de la conférence de presse le 6 Aout dernier. A en croire le porte-parole de la présidence, Albert Mokpème Yaloké, tout cela converge vers une sortie de crise qui  la population du gouffre des rebelles.

Des mots forts utilisés parAlbert Mokpème Yaloké témoignent de la ferme volonté du gouvernement de sortir les populations centrafricaines des griffes des groupes armés aux fins de ramener la paix dans le pays.

Pour le ministre conseiller le DDR, la justice équitable, et le dialogue sont autant d’atouts pour les groupes armés qui devraient saisir la balle au bond et intégrer le processus du DDR en déposant les armes. Mais dialoguer avec qui et sur quoi, telle sont les deux problématiques. Le message est pourtant clair. Il s’agit de déposer les armes et adhérer au DDR, ceci avec tous leurs combattants.

 Occasion ici de rappeler les propos du président Touadéra, lors de sa rencontre  à la presse le 02 Aout dernier « j’en appelle aux groupes armés qui détiennent  encore des armes à les déposer, à se désarmer puisqu’il y’a des procédures de désarmement en cours.» Cet appel semble avoir été entendu par beaucoup  de groupes armés.

Entre le  communiqué d’Ali Darassa et celui de François Bozizé, qui doit-on croire ?

Ce qu’il faut retenir est que ce communiqué d’Ali Darassa a suscité un  sentiment de satisfaction pour ces groupes armés qui pensent que l’heure venue pour le désarmement et la paix. Toutefois, pour la présidence « il faut prendre la nouvelle avec beaucoup de tact, tout  en émettant  de réserve, pour  éviter une surprise, comme au début de l’APPR-RCA».

Toujours est-il que la loi doit s’appliquer dans toute sa rigueur «considérés comme coupables ils doivent  répondre de leurs actes criminels devant la justice  centrafricaine; que ça soit Bozizé  visé par la justice centrafricaine et Ali Darassa ils doivent attendre que la justice se prononce pour pouvoir répondre de leurs acte. Il s’ensuivra le processus du désarmement (DDR). Mais à  côté du DDR, on doit rester vigilant et prudent ». Et d’ajouter : «Pour ceux qui ont des contentieux avec la justice, même si elle est lente, finit toujours par les rattraper ; c’est ici le lieu de rappeler le rôle de la CVJR», a martelé Albert Mokpème.

Par conséquent, il faut noter la demande pressante de la levée totale de l’embargo, un soulagement pour la population après ce travail abattu sur le terrain et de longue haleine tant  par la diplomatie centrafricaine que par les forces de défense

Il reste à doter les FACA de moyens logistiques pour leur permettre de se défendre valablement, afin de répondre aux attaques de l’ennemi sur le terrain.

Concernant la condamnation du terrorisme en Afrique, le porte-parole tout en réitérant les révélations de l’enquête relatives au dossier Martin Figueira retraçant ses liens téléphoniques avec des groupes armés dans l’objectif de créer et d’installer les groupes terroristes, aussi bien en Afrique qu’en Centrafrique, il s’agira d’augmenter l’effectif des FACA et les doter en armement adéquat pour combattre ce fléau. Le porte-parole de la présidence a condamné ces actes de terrorisme et indique que la RCA n’est pas prête à l’accepter.

Si cela devrait permettre à la RCA de tourner une nouvelle page de l’histoire, les autres Centrafricains devraient à partir de ces faits doubler de vigilance au regard de tous ces communiqués qui sont de nature à diverti une population qui aspire rien qu’à la paix.

Christelle Fandoma  

RJDH

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