BANGUI, le 28 Septembre 2022(RJDH)----La République Centrafricaine, assiste depuis ces dernières années à un véritable mouvement de justice
BANGUI, le 28 Septembre 2022(RJDH)—-La République Centrafricaine, assiste depuis ces dernières années à un véritable mouvement de justice au greffe de la Cour Pénale Internationale. L’ouverture d’audience ce 26 septembre 2022 de Saïd Mahamat Kani, ancien commandant de la Séléka accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui auraient été commis à Bangui en 2013, est une étape importante pour une justice pour les victimes.
Cette audience intervient après celle de Patrice Édouard Ngaïssona, de Alfred Yekatome Rambo et l’arrestation de Maxime Mokom, poursuivis pour ces mêmes crimes. A cela s’ajoute le mandat d’arrêt contre Noureddine Adam, tous issus des groupes armés en République Centrafricaine.
Cette ouverture du procès selon le Représentant-pays de la CPI en RCA, Mike Cole « symbolise une étape importante sur la voie de la justice pour les victimes de la criminalité et de transition du conflit à la paix ».
Une victime d’exactions de la Séléka souligne que c’est un long processus qui a abouti aujourd’hui au procès de Mahamat Saïd Kani, et « la justice est un droit humain pour les victimes d’actes criminels. Toutefois, nous demandons une réparation », a exprimé cette victime
Tout a commencé lorsque les autorités centrafricaines de la transition ont saisi la Cour Pénale Internationale à ouvrir une enquête sur les événements qui se sont déroulés en RCA en 2012. Dans la situation de la RCA II, plusieurs affaires sont en cours de jugement au quartier pénitentiaire de la Cour Pénale Internationale.
Judicaël Yongo.
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