Centrafrique : La projection de l’avant-première du film-documentaire sur la Cour Pénale Spéciale prévue ce jeudi 20 février BANGUI, le 17 Févrie
Centrafrique : La projection de l’avant-première du film-documentaire sur la Cour Pénale Spéciale prévue ce jeudi 20 février
BANGUI, le 17 Février (RJDH) —-Une projection de film sur la Cour Pénale Spéciale est prévue ce jeudi 20 février à l’Alliance Française de Bangui. Une activité de la CPS en partenariat avec le PNUD sur financement de l’Union Européenne en Centrafrique afin d’informer les Centrafricains sur les différentes étapes de son travail judiciaire, ses modes de saisine et le fonctionnement des organes qui la composent.
Le film est tourné et monté par une équipe composée majoritairement de centrafricains. Il retrace les évènements survenus en Mars 2013 et leur historicité, « il regroupe aussi le témoignage de certaines victimes du conflit et met en exergue la position et la détermination des acteurs de la CPS à mener à bien son mandat. En République Centrafricaine, c’est le premier documentaire de ce type à être produit et entièrement réalisé avec pour objectif la mise en lumière d’un système judiciaire inédit luttant contre l’impunité qui s’est trop longtemps imposé dans le pays. En outre, cette œuvre a vocation à illustrer l’action de la CPS et les infractions qu’elle est habilitée à réprimer de façon pédagogique, ludique mais aussi visuelle ».
Sont conviés à cet évènement non seulement des représentants de l’état, des diplomates, des représentants d’institutions judiciaires, des OSC de jeunes, des OSC de femmes, des journalistes, mais aussi et surtout le grand public qu’il faut largement informer.
A l’issue de cette « première » projection, trente-cinq dates sont retenues pour une tournée à travers le pays grâce à l’association du Cinéma Numérique Ambulant (CNA). L’objectif est de diffuser dans les villes et les provinces ce documentaire, de façon à mettre en évidence les origines du sentiment d’impunité, les causes du besoin de justice, et les moyens d’y répondre. Libre de droits, le film sera également remis aux autorités centrafricaines, aux chaines de télévisions et aux OSC pour une diffusion massive dans les médias et au sein des associations.
RJDH