Centrafrique : La presse assiste à une procédure d’enquête des prix des produits alimentaires guidée par ICASEES

BANGUI, 04 Mars 2021 (RJDH) — L’Institut Centrafricain des Statistiques et des Etudes Economiques et Sociales (ICASEES) a associé des organes de presse ce jeudi 04 mars au marché central de Bangui pour faire le constat des mécanismes d’enquête sur les prix de produits vivriers et de première nécessité.

Dans les marchés de la ville de Bangui et à l’intérieur du pays, des cas de spéculation ont été constatés sur les prix des produits vivriers et de première nécessité. Au marché central de la ville de Bangui une équipe des journalistes a été conviée pour assister à la méthode de collecte de relevé des prix sur le marché.

La méthode du relevé des prix consiste à faire un achat ordinaire d’un produit, dont le kilogramme de viande chez un boucher, « nous ramenons ce produit au bureau pour la vérification de la quantité vendue.  Nous disposons des matériels pour cet exercice, dont une balance électrique avec des différents poids. Si le poids est inférieur à ce que nous avons acheté, ce qui veut dire que le kilogramme qui est vendu à 4000 FCFA est à la hausse », a expliqué le chef de service des prix Parfait Nalibert.

Un consommateur de poisson rencontré dans le marché a confirmé que les prix des poissons a considérablement augmenté,«le gros poisson qui se vendait à 6000 est passé à 12000 FCFA. Le kilogramme de la viande de bœuf qui coutait 4000 FCFA, coute de nos jours, le kilogramme varie de 4000 à 5000 CFA. Le gnetum africain (Koko), passe de 50 à 100 FCFA », a-t-elle décrit, sous couvert de l’anonymat.

Suite aux enquêtes de la semaine dernière à l’intérieur du pays, les prix des produits vivriers sont passés de 11 à 437% à Bangassou au sud-Est du pays. / Auguste Bati-Kalamet.