Centrafrique : La population d’Obo s’inquiète de la coupure du réseau Orange depuis un mois

OBO, le 23 septembre 2024 (RJDH) — La population d’Obo dans le haut Mbomou s’inquiète de l’absence du réseau  orange  dans la localité. Cette dernière se dit coupée du reste monde depuis le 13 aout dernier, suite à une pluie diluvienne qui s’est abattue dans la localité.

Une situation alarmante pour la population, car selon la population locale, le réseau Orange leur facilitait l’envoi d’argent à  leurs proches, a souligné Aneragbien Wamba un des habitants de la localité.

«Depuis cette pluie diluvienne jusqu’à ce jour, nous ne pouvons plus  faire  des opérations soit à nos parents, soit à nos partenaires commerciaux éloignés et surtout aux enfants pour leur scolarité ; cela constitue un manque à gagner sur le plan économique et social ».

Par ailleurs indique-t-il que cette rupture inquiète la population sur le plan sécuritaire, tout en précisant l’importance de la communication à travers ce réseau téléphonique, «vous savez que c’est depuis 4 ans que notre zone vit dans l’insécurité et le plus souvent  c’est grâce aux appels téléphoniques que nous avons des informations sur tous les secteurs avoisinants, en ce qui concerne la sécurité, mais au moment où nous parlons, nous n’avons même pas des alertes qui nous parviennent des autres villages et cette situation laisse   la place aux rumeurs ; ce qui fait que la psychose gagne la population » 

Afin de répondre à cette préoccupation, le gouvernement et la société Orange devront réagir, a-t-il recommandé : « au gouvernement d’aller vers la société Orange et  de discuter avec elle sur l’importance de la communication ; à la direction de cette société de faire de son mieux d’envoyer des techniciens afin de remédier à ce problème, car personne ne peut ignorer l’importance de la communication »

Les sociétés de téléphonie mobile ou non dans le monde contribuent au développement socioéconomique et à la sécurité. Qu’en est-il de la République centrafricaine et pire encore d’une région dont la sécurité demeure encore fragile ! 

Guy florentin Outiama