Centrafrique : La Plateforme I Londo Awë réclame du gouvernement des mesures d’accompagnement socioéconomiques BANGUI, 08 Mai 2020(RJDH) --- Dans
Centrafrique : La Plateforme I Londo Awë réclame du gouvernement des mesures d’accompagnement socioéconomiques
BANGUI, 08 Mai 2020(RJDH) — Dans un communiqué de presse en date du 08 mai, la plateforme I Londo Awë, une association de six organisations de la société civile, interpelle le gouvernement à prendre des mesures d’accompagnement socio-économiques au regard de la cherté de vie décriée par la population provoquée par la crise sanitaire.
Les mesures restrictives édictées par le gouvernement pour contenir la contamination de Covid 19 en Centrafrique, ont eu des conséquences socio-économiques sur le quotidien des ménages à travers le pays marquées par l’augmentation des prix des transports ainsi que des denrées alimentaires sur le marché. C’est ce dans ce contexte que la plateforme I Londo Awë appelle le gouvernement à adopter des mesures d’accompagnement pour aider la population en particulier les femmes, dans leur quotidien face aux conséquences sociales provoquées par la maladie à coronavirus.
« Actuellement à Bangui, les prix des taxis, bus et motos ont doublé à cause de réduction du nombre de passagers. Sur les marchés, les commerçants ont augmenté le prix des marchandises à cause notamment des tensions d’approvisionnement sur l’axe Bangui-Douala, pourtant vital pour le pays. A cela s’ajoute le difficile accès à l’eau potable de la population pour se laver les mains régulièrement comme souhaitent les autorités sanitaires », a relevé le communiqué de la plateforme.
« S’il y a aucune mesure d’accompagnement des mesures prises par le gouvernement, la réduction de la propagation du Coronavirus en Centrafrique ne sera pas efficace, et les conséquences seront graves pour un pays comme le nôtre où le système sanitaire est encore très précoce », s’inquiète Diane Adoum membre de la plateforme.
Sans attendre, poursuit-elle, une note de plaidoyer sera adressée aux autorités du pays. « Nous allons adresser une note de plaidoyer aux différents, ministères, institutions groupes syndicaux et aux organisations de la société civile afin de faire part de notre inquiétude », ajoute-t-elle.
Cette campagne de plaidoyer vient après celle déjà effectuée par cette plateforme en 2019 pour réclamer la parité dans la Commission, Vérité, Justice, Réparation et Réconciliation dont la création a été promulguée le 07 Avril par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera.
Bienvenue Marina Moulou-Gnatho