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Centrafrique : la plateforme « I londo à wé » s’investit pour une forte représentativité des femmes dans la CVJRR

Centrafrique : la plateforme « I londo a wé » s’investit pour une forte représentativité des femmes dans la CVJRR BANGUI, 03 septembre 2020(RJDH)

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Centrafrique : la plateforme « I londo à wé » s’investit pour une forte représentativité des femmes dans la CVJRR

Centrafrique : la plateforme « I londo a wé » s’investit pour une forte représentativité des femmes dans la CVJRR

BANGUI, 03 septembre 2020(RJDH)—-Dans le cadre du processus de réconciliation en Centrafrique, la plateforme « I londo a wé », veut porter la voix des femmes dans le processus de la réconciliation nationale. Dans un communiqué de presse publié le 01 septembre, elle exige du comité de sélection des membres de la commission justice, vérité, réparation et réconciliation, le respect de la parité.  

La plateforme I londo a wé, est une structure qui s’investit pour plus d’implication des femmes dans les instances de prise de décisions. La commission tient compte de la parité hommes et femmes qui participeront au débat relatif au processus de paix en RCA et la réconciliation dans le pays.

C’est dans ce contexte que « I londo a wé » demande avec insistance au comité de sélection des membres, de respecter la question genre, « Notre objectif : avoir une CVJRR qui respecte la parité homme-femme. Nous menons une campagne de plaidoyer à visée nationale et internationale pour que la parité soit respectée afin de faciliter la réconciliation nationale. Nous demandons aux membres de la commission de sélection, d’envoyer un signal fort. De choisir 10 candidatures féminines de qualité sur le total des 15 candidatures qu’ils devront ensuite proposer pour une décision finale à la Présidence », a souligné Rosalie KOBO-BETH, la porte-parole d’I Londo Awè.

L’intérêt qu’accorde la plateforme pour la prise en compte des femmes se résume au rôle selon Rosalie qu’elles peuvent jouer dans le processus de réconciliation nationale, « les femmes sont les plus touchées pendant cette crise malheureusement leur participation dans le processus de paix est limitée. La CVJRR fait partie des recommandations du Forum de Bangui de 2015 et est prévue dans le cadre de l’accord de Khartoum de février 2019. Si le rôle des femmes n’est pas suffisamment pris en compte en République centrafricaine, nous n’aurons pas de paix durable dans notre pays » insiste-t-elle.

Sur les 15 proposés, 11 seront nommés Commissaires de la CVJRR par la Présidence de la République.

Lors d’une visite de plaidoyer à Addis-Abeba, le groupe a notamment obtenu en février dernier lors du sommet de l’UA, le soutien de l’ambassadeur Smail Chergui, Commissaire à la Paix et la Sécurité de l’Union africaine (UA), et de Mme Bineta Diop, Envoyée spéciale de l’UA pour les femmes, la paix et la sécurité.

RJDH