Centrafrique : La LCDH exige des mesures fortes contre les graves violations des Droits de l’Homme BANGUI, le 17 Novembre 2019(RJDH) ----Une acti
Centrafrique : La LCDH exige des mesures fortes contre les graves violations des Droits de l’Homme
BANGUI, le 17 Novembre 2019(RJDH) —-Une activité de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme sur graves violations des droits humains a été organisée le vendredi 15 novembre dernier à Bangui. L’objectif est de plaider auprès des autorités centrafricaines afin de prendre des mesures répressives contre les auteurs des crimes dans le pays.
Le respect des droits humains, la protection de la population civile et la réduction de violences basées sur le genre sont des questions qui préoccupent la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme(LCDH) qui plaide pour l’amélioration des conditions sécuritaires dans le pays. Dans le cadre du programme « partenariat stratégique » financé par l’ONG internationale en Centrafrique Cordaid, une activité de plaidoyer regroupant des acteurs de la justice, des organisations des droits de l’Homme a au lieu dans la capitale dans le but de discuter sur les questions liées aux droits humains.
Il est question pour Maître Rock Joachim Komengué, président de la commission nationale des droits de l’homme de discuter avec les autorités afin d’arrêter des mesures fortes contre ces violences, « nous sommes là pour plaider par rapport aux multiples cas de violations des droits de l’homme pour que les autorités puissent intervenir face à cette situation. C’est quand il y’a l’insécurité que le taux de violence augmente. Et nous avons dit que l’instauration de l’autorité de l’Etat et le redéploiement des forces de l’ordre pourront contribuer à un climat de quiétude », a fait savoir le président de la Commission nationale des Droits de l’Homme.
Le fait que les victimes selon lui, ne se prononcent pas sur les violences, cela encourage davantage les bourreaux à continuer dans ces pratiques, « nous déplorons que y’a plusieurs cas des violations de droits de l’homme, mais les victimes ne veulent pas dénoncer ces cas pour que les autorités judiciaires ou militaires puissent agir et réprimer les bourreaux. Donc il est important de dénoncer pour que les sanctions soient infligées à l’endroit des auteurs de ces crimes et cela va permettre à la réduction de violences », a lancé Roch Joachim Komengué.
La LCDH est l’organisation nationale des droits de l’homme en Centrafrique qui milite pour la défense des droits humains dans le pays.