BANGUI, le 22 juillet 2024 (RJDH)…La justice déterminée à poursuivre le présumé criminel «Figueira» détenu jusque-là, à la prison du Camp de Roux
BANGUI, le 22 juillet 2024 (RJDH)…La justice déterminée à poursuivre le présumé criminel «Figueira» détenu jusque-là, à la prison du Camp de Roux. Des enquêtes sur cette affaire ont révélé d’autres faits à en croire le porte-parole de la présidence, le Ministère Conseiller Albert Yaloké Mokpème, au cours de sa rencontre avec la presse le 19 juillet 2024.
Même si le rapport des plateformes qui lutte en faveur des droits des détenus a dénoncé le 18 juillet dernier les mauvaises conditions de détention dans les prisons de la République Centrafricaine, précisément sur l’état des lieux la justice centrafricaine, cette justice s’est engagée à mettre en application les exigences du président Faustin Archange Touadéra qui consiste à «faire de la justice son cheval de bataille».
«Quand on promène notre regard sur les autres pays, précisément les pays d’Afrique centrale, les problèmes de déstabilisation nous concerne tous. Toutes ces accusations ont des preuves. Certes la justice est lente et les moyens font défaut mais il n’empêche que les accusés doivent répondre de leurs actes devant la justice». C’est en ces termes que le porte-parole de la présidence Albert Mokpème justifie la détermination de la justice centrafricaine à mission à elle confiée par la loi.
En effet, la RCA est victime de nombreuses manœuvres de déstabilisation la plongeant à récurrence dans une situation d’insécurité. Et pour preuve cette agitation de déstabilisation se manifeste une fois de plus à l’approche des élections et pour le cas d’espèces pour les élections locales prévues pour se tenir en Octobre prochain.
« La situation a changé aujourd’hui» martèle le porte-parole qui salue l’effort déployé par les FACA : «grâce aujourd’hui aux efforts de la justice centrafricaine, des forces de défense et de sécurité, ainsi que de leurs alliés, elles s’engagent à faire face à toutes les hostilités car ces forces de défense et de sécurité sont déterminées coûte que coûte à sécuriser le pays et à rétablir durablement la paix».
Il faut reconnaitre également la vigilance et la détermination des éléments des forces armées aujourd’hui qui s’explique par leur montée en puissance grâce à la restructuration de l’armée et de leur déploiement et de leurs alliés sur le terrain selon le vœu du gouvernement.
Dans un communiqué rendu public par le parquet de Bangui, il ressort des révélations sur l’accusé notamment la nationalité du présumé FIGUEIRA reste encore à déterminer, des indices de sa collusion avec certains groupes armés, du complot de déstabilisation du pays avec la complicité de la CPC pour ne citer que ces cas-là. L’enquête suit son cours.
En sus de tout cela, le porte-parole déclare que la justice y travaille déjà : « Figueira doit répondre de ses actes de crimes devant la justice, crimes qui lui sont reprochés».
Il convient de noter que la justice centrafricaine, à partir de ces faits se doit de faire preuve de maturité et de fermeté en mettant tout en œuvre pour le droit soit dit, ce qui serait donner une preuve de sa lutte contre l’impunité devant l’opinion nationale et internationale.
L’accusé Martin Figueira de double nationalité notamment Belge et Portugaise travaillait comme consultant à l’ONG PHI360. Il a été arrêté le 25 mai 2024 par des éléments de forces de défense, lors des opérations de reprise des villes de la préfecture de Haut-Mbomou, notamment Zémio. Puis il a été transféré à Bangui pour y être jugé.
Christelle Fandoma
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