Centrafrique : la journée mondiale de l’alimentation prévue le 16 octobre est reportée par le Gouvernement

BANGUI, le 17 octobre 2022(RJDH)—La journée mondiale de l’alimentation couplée avec la journée internationale des femmes rurales prévues chaque année, les 15 et 16 octobre, sont reportées en Centrafrique. Elles devraient se tenir à Bouar, chef-lieu de la Nana-Mambéré à l’Ouest de la République Centrafricaine à environ 400 km de la capitale.

Prévues initialement entre les 15 et 16 octobre, la ville de Bouar a été choisie cette année pour abriter la journée mondiale de l’alimentation et la journée internationale des femmes rurales. Le gouvernement a annoncé le report. Et les festivités pourraient probablement se dérouler le 29 octobre prochain.

Les raisons de ce report sont liées notamment au problème logistique et technique. Des sources proches du parlement, évoquent le manque de financement, l’absence d’une proposition concrète, «  qui sont entre autre les raisons qui ont poussé certains partenaires à ne pas injecter de l’argent pour l’organisation des festivités », ont indiqué ces élus de la nation.

« Sur le terrain, rien n’est prêt pour le moment », a confirmé le député un des députés de Bouar, ville qui devrait accueillir les festivités.

Du côté du gouvernement, l’on constate « une faible mobilisation financière autour de la célébration de la Journée mondiale. Or, c’est une journée célébrée en grand-pompe dans les années précédentes », confie un député joint par le RJDH.

La journée mondiale de l’alimentation, instaurée par les Nations-Unies est l’occasion de mettre un accent particulier sur la productivité afin de garantir une alimentation et lutter contre l’insécurité alimentaire. Chaque 16 octobre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture célèbre la Journée mondiale de l’alimentation, qui commémore la date de sa propre création en 1945. Dans un contexte où plus de 3 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année dans le monde de causes de malnutrition, et où 159 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance, l’enjeu est essentiel.

RJDH.