BANGUI, le 27 Octobre 2024 (RJDH) --- La Haute Autorité Chargée de la Bonne Gouvernance a initié un atelier de trois jours, dans le but de renforcer
BANGUI, le 27 Octobre 2024 (RJDH) — La Haute Autorité Chargée de la Bonne Gouvernance a initié un atelier de trois jours, dans le but de renforcer la capacité des organisations de la société civile. C’est pour les sensibiliser sur la loi portant répression et prévention de la corruption, ainsi que des infractions assimilées, tels que : le blanchissement d’argent.
En effet, la corruption étant considérée comme un fléau qui affecte presque tous les rouages de l’Etat ; elle apparait sous différentes formes à savoir : pot de vin, fraude fiscale, malversation financière, surfacturation des services, détournement des deniers publics, mauvaise gestion de la chose publique, entre autres les maux qui fragilisent le développement d’un pays.
Ce qui relève d’une importance capitale pour l’institution, d’informer la population sur cette loi, avant de procéder à la phase de répression : « l’objectif que nous nous sommes fixés au niveau de notre institution, c’est d’abord parvenir à instituer la confiance entre l’Etat et les citoyens, à travers l’amélioration de la transparence et l’efficience dans la gestion des choses publiques.
Aussi, renforcer les connaissances des OSC et bien d’autres organisations notamment religieuses et les médias sur les dispositions de la loi portant prévention et répression de la corruption, leur rôle dans la lutte contre la corruption enfin de réduire à terme le phénomène de la corruption et les infractions assimilées dans le pays.
Nous osons croire que la fin de cet atelier nous permettra de revoir le cadre juridique compétent et suffisant pour résoudre le problème de la corruption. » a souligné Jean Ganago haut conseiller
En tout, 8 thématiques ont été présentées et développée au cours de cette rencontre de trois jours entre autres, le mandat et la mission en matière de lutte contre la corruption ; la loi anti-corruption ; le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme pour ne citer que ceux-là. Plus 80 personnes issues de différentes organisations de la société civile y compris les professionnels des médias ont répondu présents à ce rendez-vous important.
Paméla Dounian-Doté.
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