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Centrafrique : « la dérogation faite dans l’embargo en Centrafrique est une avancée partielle », selon Éric Sorongope

Centrafrique : « la dérogation faite dans l’embargo en Centrafrique est une avancée partielle », selon Éric Sorongope BANGUI, 29 juillet 2020 (RJD

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Centrafrique : « la dérogation faite dans l’embargo en Centrafrique est une avancée partielle », selon Éric Sorongope

Centrafrique : « la dérogation faite dans l’embargo en Centrafrique est une avancée partielle », selon Éric Sorongope

BANGUI, 29 juillet 2020 (RJDH) — Eric Sorongopé, président du parti Mouvement National de Solidarité allié du pouvoir en place, dans une interview accordée ce jour au RJDH sur le renouvellement de l’embargo sur les armes en Centrafrique, estime que la dérogation accordée à la Centrafrique est une avancée dans un contexte sécuritaire spécial.

Les réactions fusent de toutes parts en Centrafrique aussitôt après la prorogation d’un an de l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine. 

Pour Eric Sorongope, président du parti politique Mouvement National de Solidarité et allié du pouvoir en place, la levée partielle de l’embargo est une avancée même si l’ONU a reconduit le régime des sanctions. « Je crois qu’il y a lieu d’être satisfait de cette levée partielle de l’embargo bien qu’on aurait souhaité que cela soit totale », regrette l’homme politique.

Toutefois, sous l’angle d’optimisme, Eric Sorongope y voit une avancée. « Mais je crois qu’il ne faut pas être très passionné ou être très subjectif sur les choses. La dernière résolution a été prise à l’unanimité car le contexte Centrafricain est très mouvant. Il y a les groupes armés qui se réarment et c’est ce que nous avons toujours condamné, cependant nous pensons qu’il y’a nécessité d’apprécier cette levée partielle successive, il fallait que certaines conditions liées à la conservation des armes soient remplies et il y a le contexte politique aussi. Il ne faut pas que ces armes tombent dans des mauvaises mains comme nous avons  vécu en 2012 », dit-il.

Dans le rapport des experts du 08 juillet le conseil a souligné que le pays n’arrive pas à remplir les totalement les conditions fixées pour faciliter la levée progressive de l’embargo. « En ma connaissance, je crois que la poudrière a été complètement construite et agréée par les instances des Nations-Unies.  En ce qui concerne les gardes présidentielles, le recrutement a été signalé et tous ces hommes ont été formés et même  sélectionnés à base de critères imposés par l’ONU donc je crois que ce ne sont  pas des raisons fondamentales pour proroger l’embargo. Mais déjà la levée a été partiellement faite pour les RPG 7, les roquettes », justifie Eric Sorongope.

Le conseil de sécurité des nations unis a reconduit l’embargo sur les armes, tandis que les groupes rebelles continuent de faire l’usage des armes qui ne sont pas autorisées par ce même conseil de sécurité des Nations-Unies. Une décision qui n’est pas du tout appréciée par la majorité de la population Centrafricaine.

Après une  quatrième tentative de levée de l’embargo en Centrafrique, l’ONU  n’a juste accordé que quelques assouplissements n’autorisant que l’utilisation des RPG7, les lances roquettes et les 14, 5 mm.

Ketsia Kolissio