Centrafrique : La culture maraichère, une activité beaucoup pratiquée par des habitants de Bimbo-3

HomeSociété

Centrafrique : La culture maraichère, une activité beaucoup pratiquée par des habitants de Bimbo-3

BANGUI, le 25 Février 2021 (RJDH)---Les activités maraichères sont beaucoup développées à Ngou-Lekpa situé dans la commune de Bimbo 3. Grâce à ces a

Centrafrique : La Plateforme Béoko entend se mettre en ordre de bataille pour les prochaines élections locales
Centrafrique : Aristide Briand Reboas se porte candidat à la présidentielle de 2020
Centrafrique : Ange Maxime Kazagui réagit aux accusations portées contre lui

BANGUI, le 25 Février 2021 (RJDH)—Les activités maraichères sont beaucoup développées à Ngou-Lekpa situé dans la commune de Bimbo 3. Grâce à ces activités, certains habitants y voient leur économie boostée et constitue une source de ravitaillement en termes de légumes sur les marchés de la capitale. Le RJDH a réalisé un reportage sur le site de Ngou-Lekpa afin de mettre en exergue l’importance de ce secteur dans le cadre de ravitaillement en produits légumineux.


A Ngou-Lekpa localité située dans la commune de Bimbo 3 où les activités maraichères se développent de plus en plus dans ce secteur. Ces activités sont les plus dominantes et la majeure partie des habitants de toutes les tranches d’âge y pratiquent.
Sur ce site, Timothée un des maraichers de ce secteur se spécialise beaucoup dans la production de salade, « pour produire les salades nous achetons les graines après avoir labouré et préparé les planches, on fait la pépinière pendant trois semaines avant les repiquages. Une fois repiqué, on met des engraines et des fumiers. Un autre travail consiste à arroser pendant 4 mois et après cela on peut procède à la vente ».
Ce métier même s’il est difficile, mais ce n’est pas l’apanage des hommes. Certaines femmes y exercent à l’image de Paulette Tonbgako rencontrée sur ce site de Ngou-Lekpa, « nous sommes des femmes, mais nous voyons que cette activité n’est destinée rien qu’aux hommes. Nous payons des hommes pour nous montrer comment préparer les planches. On paye souvent une planche à 1000frs et c’est nous qui arrosons les jardins », nous explique-t-elle.
Claudia, vendeuse de légumes. Elle équilibre son assiette et également la dépense de son mari grâce aux marchandises qu’elle vende sur le marché quotidiennement. Elle n’a pas manqué de faire appel à ses paires d’emboiter le pas, « moi je suis enceinte mais je suis obligée d’aller dans des jardins pour chercher des marchandises pour aider ma famille. Les femmes doivent aussi aider leurs maris pour l’épanouissement de leurs foyers », a lancé Claudia.
Les vœux des maraichers de Ngou-Lekpa est de voir ce secteur développé de plus à travers la coopérative des maraichers de Centrafrique car, ils ravitaillent la capitale centrafricaine à travers la plante potagère destinée à l’alimentation.
Le processus de se mettre en coopérative a été initié et encouragé par la Chambre d’Agriculture et de l’Elevage au ministère du développement et du monde rural dont l’objectif est de booster le niveau des activités maraichères et de susciter des investissements forts dans ce domaine. Plusieurs sites ont été identifiés en 2018 par la chambre et affectés aux maraichers notamment Ngou-Lekpa, Soh route de Boali, Voudambala afin de favoriser leur émergence.
La campagne maraîchère de l’année en cours a été une particularité pour les maraichers. En dehors de la saison sèche où ils éprouvent souvent des difficultés d’accès à l’eau et la suspension des activités des taxis motos, s’ajoute le blocus du corridor Garoua Mboulaye Bangui pour l’acheminement des graines, ces contraintes occasionnent la hausse des prix des légumes sur les marchés de la capitale.
Winny Touguele

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: