HomeActualitésJUSTICE

Centrafrique : La CPI lève l’équivoque des victimes

BANGUI, 31 Août 2024 (RJDH) --- Certains représentants des victimes ont témoigné ce 28 août, la levée de l’équivoque qui planait dans l’esprit de

Centrafrique : Le gouvernement Français appuie le système judiciaire à hauteur de 565000 Euros
Centrafrique : Les préparatifs de la fête nationale du premier décembre, s’annoncent  bien pour les populations de  la sous-préfecture de Bakouma
Centrafrique : un jeune homme de moins de 20 ans  tué par les éléments des 3R, au village Nzoro, à 25km de Ngaoundaye

BANGUI, 31 Août 2024 (RJDH) — Certains représentants des victimes ont témoigné ce 28 août, la levée de l’équivoque qui planait dans l’esprit de certaines victimes relatives à l’affaire le Procureur de la CPI contre  Patrice Edouard Ngaïssona. «La recherche de la vérité se manifeste à travers la déclaration des accusés dont Ngaïssona» rassure la communauté et les victimes.

Certains responsables des organisations de la société civile pour la promotion et la défense des droits de l’Homme, les responsables du collectif des victimes, conviés à l’audience publique de la CPI ont réagi effectivement en manifestant leur satisfaction car les suspects répondent à leurs accusations en public.

Le 27 août, première journée de l’audience publique fut la retransmission par vidéo à Bangui par le bureau de la CPI à Bangui. Le Président de la séance a annoncé l’état fragile de santé  de l’accusé Alfred Yékatom. L’audience  liée à la déclaration non assermentée de Patrice Edouard Ngaïssona a été suspendue afin de permettre au suspect de se  retirer de la salle.

Cette action judiciaire a été remarquée par certaines victimes présentes dans la salle, « le respect des droits des détenus est appliqué par les juges de la CPI. Que la justice triomphe et que le droit soit dit. La déclaration des accusés devant les juges et en direct nous rassure et c’est déjà une partie de réponse à nos préoccupations judiciaires », a réagi Bertin Botto, secrétaire général du collectif des associations des victimes.

«Notre préoccupation actuelle, souligne un auditeur, est l’interpellation des personnes qui ont été citées dans sa déposition par Patrice Edouard Ngaïssona. Nous recommandons à la CPI que la déclaration non assermentée soit récupérée pour des fins utiles parce que beaucoup de vérité ont été révélées», a souhaité le public venu nombreux lors de cette dans la salle d’audience à Bangui.

La Cour Pénale Internationale (CPI) a organisé une audience publique depuis la Haye qui fut retransmise par vidéo  par le Bureau CPI à Bangui.  Cette procédure est garantie selon le Statut de Rome en son article 67.1.H.

Auguste Bati-Kalamet    

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: