BANGUI, le 12 juillet 2021(RJDH)----Abdou Karim Meckassoua député de la 2ème circonscription du 3ème arrondissement de Bangui est déchu par la Cour Co
BANGUI, le 12 juillet 2021(RJDH)—-Abdou Karim Meckassoua député de la 2ème circonscription du 3ème arrondissement de Bangui est déchu par la Cour Constitutionnelle à l’issue de son audience du 12 août 2021 en tant que député de la nation. La décision est rendue publique ce jour par le vice-président de la Cour Jean Pierre Waboe qui a déclaré le candidat du MCU Ibrahim Al Hissene comme député.
La Cour Constitutionnelle s’est fondée sur le rapport du Groupe des Experts sur la République Centrafricaine du 25 juin 2021 mettant en lumière le soutien de Meckassoua au groupe rebelle en Centrafrique notamment Ali Darass, un des groupes armés très actif dans le pays.
Le document fait mention du rôle joué par Abdou Karim Meckassoua avec les groupes armés. « Que dans le rapport des Experts du 25 juin 2021 aux pages 10 et 11 paragraphes 25 à 28, Meckassoua avait poussé les groupes armés et l’entourage de François Bozizé à lancer une offensive militaire pour destituer le président Touadera », a confirmé la Cour.
Après la requête introduite par le candidat du MCU, un parti du président de la République Faustin Archange Touadera, la cour a finalement prononcé la déchéance de Meckassoua en tant que député de la nation. Elle a proclamé élu, Ibrahim Algoni comme député. Les résultats du second tour obtenus par Meckassoua sont annulés, précise la Cour dans sa décision. Ibrahim Algoni a obtenu 1302 voix soit 38,38% lors du scrutin du premier tour.
L’argument utilisé par Ibrahim et son conseil est beaucoup focalisé sur le rapport du Groupe des Experts, lequel rapport qui a poussé la Cour dans sa décision du 12 aout d’annuler les résultats du second tour qui a placé en tête, Meckassoua, président du parti Chemin de l’Espérance. La Cour a confirmé les faits qui ont été reprochés à Meckassoua.
Cette décision intervient près de trois ans après la destitution de Meckassoua en octobre 2018, comme président de l’Assemblée nationale.
Auguste Bati-Kalamet.
COMMENTS