BANGUI, 21 Décembre 2024 (RJDH) --- Les audiences de la déclaration de clôture dans l’affaire le Procureur contre Alfred Yékatom et Patrice-Edouard N
BANGUI, 21 Décembre 2024 (RJDH) — Les audiences de la déclaration de clôture dans l’affaire le Procureur contre Alfred Yékatom et Patrice-Edouard Ngaïssona se déroulent de lundi 09 au jeudi 12 décembre à la Haye. Le bureau du procureur, les représentants légaux des victimes et les avocats de la défense se prononcent sur les chefs d’accusation portés contre les deux accusés. Ils sont suspectés d’avoir commis les crimes de guerre et crime contre l’humanité.
Toutes les charges portées contre les accusés ont été étayées par le bureau du procureur, il s’agit de l’enrôlement des enfants dans le mouvement Anti Balaka, la destruction des biens publics, les violences sexuelles, déportation de la population civile ont été attribués à Alfred Yékatom Rambaut.
Edouard Ngaïssona est accusé d’avoir soutenu financièrement les Anti Balaka sur terrain, il aurait dirigé le combat en appelant plusieurs personnes pour donner des directives. Le transfert d’argent au groupe Anti Balaka des appels téléphoniques entre autres, lui ont été attribués.
Les partisans, les parents et connaissances de Ngaïssona ont réagi en soulignant qu’il n’existe pas de preuves suffisantes pour les accusations de Edouard Ngaïssona, « il possible que Ngaïssona sera acquitté. C’est notre souhait, que la justice fasse son travail, afin que Edouard Ngaïssona soit rendu libre de toutes ces accusations », a requis Samson Ngaïbona, secrétaire général du Parti Centrafricain pour l’Unité et le Développement (PCUD), dont Ngaïssona Edouard est président fondateur.
Les représentants légaux des victimes ont soutenu toutes les accusations portées contre les deux accusés, « les mosquées ont été détruites, au total 20 chefs d’accusation contre Ngaïssona et 21 contre Yékatom. Charges suffisantes pour retenir les deux dans le lien des crimes de guerre et crime contre l’humanité », a soutenu Edith Douzima, membre des représentants légaux des victimes.
L’application de l’article 68 du Statut de Romme a été rappelée, et « que les préoccupations des victimes soient prise en charge par la CPI, agir dans le cadre du respect de la dignité humaine des victimes » a martelé un avocat de la partie civile (représentants légaux).
La retransmission directe des assises est projetée par le bureau CPI de Bangui où les organisations de la société civile, les organisations des victimes, les journalistes et les partenaires sont conviés. Auguste Bati-Kalamet
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