KOUANGO, le 04 octobre 2024 (RJDH)— La population de Kouango vit dans la psychose depuis plusieurs jours. La Panique, désolation, peur c’est ce que vit cette population au quotidien. A l’origine l’impuissance sexuelle ou encore le rétrécissement de sexe masculin d’une vingtaine des personnes, qui a conduit à l’assassinat de certains proches parents des accusés d’en être les responsables ou pratiquants.
Contacté par le RJDH, le maire de la ville de Kouango M. Zoumiri Simon Serge, a confirmé l’information et les faits qui se sont produits ces derniers jours, relatifs à l’impuissance de sexe chez certains jeunes de la sous-préfecture. Avéré ou non, un diagnostic médical a été fait.
« Y’a une semaine de cela, un Monsieur est venu de Bangui pour une assistance ici, durant son séjour y’avait pas cette histoire, mais le moment ou le Monsieur a quitté la ville pour rentrer que le phénomène a commencé par ceux qu’ils les ont salués. Informé de la situation, j’ai pris le soin de ramener les victimes à l’hôpital pour un diagnostic médical. Effectivement le médecin a confirmé l’impuissance de sexe chez certains » ; à t- il expliqué l’autorité
Face à ce phénomène qui sème la panique au sein de cette population, et qui a laissé la place à des procès d’intentions ; 8 personnes suspectées sont maintenues à la Gendarmerie de kouango pour nécessité d’enquête. Toutefois, certains parents des victimes avaient procédé à la justice populaire, ayant conduit à l’assassinat des certains accusés.
Le phénomène de l’impuissance sexuelle ou encore rétrécissement de sexe masculin, avait commencé depuis le mois d’Aout dernier dans certains arrondissements de la ville de Bangui. Même si un communiqué du gouvernement en date du 30 Aout avait mis en garde les auteurs de ce trouble à l’ordre public, il faut reconnaitre qu’aucune explication n’a été donnée à cela. L’Etat demeure le premier protecteur de sa population, qui devrait user de toutes ses forces. La population de Kouango dépassée, ne Save à quel saint se vouer.
Max Magloire TCHIDANGOA
COMMENTS