BANGUI, 09 février 2023 (RJDH) --- La première session criminelle de 2023 a déjà prononcé plusieurs condamnations. En l’espace de moins d’une sem
BANGUI, 09 février 2023 (RJDH) — La première session criminelle de 2023 a déjà prononcé plusieurs condamnations. En l’espace de moins d’une semaine, cinq personnes ont été jugées dont les natures des faits qui leurs sont reprochées tournent autour notamment de viol, complicité de rébellion et association des malfaiteurs.
Depuis lundi 06 février, la Cour a jugé un auteur de crime de vol à main armée à 08 ans d’emprisonnement, le mardi 07 février, une femme accusée pour complicité de rébellion a été condamnée à 10 ans de détention, le mercredi 08 février, deux auteurs de crime de viol des mineures ont été condamnés respectivement à 15 et 05 ans d’emprisonnement ferme et le jeudi 09, une autre personne a été jugée.
Dans la journée du mercredi Yakoub Mahamat a écopé d’une peine huit ans d’emprisonnement ferme et une femme de 26 ans a été également condamnée par la cour d’association des malfaiteurs et complicité de rébellion.
Le ministère public représenté par le Procureur général Jacques Wakara dans le réquisitoire a demandé une peine des travaux forcés à perpétuité contre Yakoub Mahamat. Après les débats contradictoires, cette peine a été réduite à huit (08) ans d’emprisonnement ferme.
La défense de l’accusé représenté par Jean-Hilaire Zoumaldé a plaidé non coupable pour client commun. Après que le droit ait été dit par la Cour, le président de la cour, le magistrat Pisséret, a décidé de la sanction. La défense s’est inclinée devant cette décision, et annonce pourvoir en cassation «Nous avons le droit de pourvoir en cassation », a conclu l’avocat de la défense.
Le second auteur de crime de viol est Crépin Mokoandagna dont sa sentence est tombée sur cinq (05) ans de prison et il doit à titre de dommage d’intérêt, verser une somme de trois millions FCFA à Philippe Sana, père de la victime.
Cette sentence a été prononcée, le mercredi 08 février, par la magistrat Laurent Ouambita, après que l’audience ait été tenue à huis-clos, pour la protection des victimes.
Auguste Bati-Kalamet
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