BANGUI, 21 Février 2021 (RJDH) ---L’Observatoire centrafricain de la justice transitionnelle (OCAJUS) a lancé officiellement ses activités ce samedi 2
BANGUI, 21 Février 2021 (RJDH) —L’Observatoire centrafricain de la justice transitionnelle (OCAJUS) a lancé officiellement ses activités ce samedi 20 février 2021 à Bangui à l’Ecole Normale de la Magistrature (ENAM). Cette organisation s’engagera, selon Docteur Arnaud Yaliki, président de (l’OCAJUS), à soutenir le processus de justice transitionnelle à travers la recherche et production scientifique et le mécanisme de résolution de conflit dans le pays.
L’idée sous-jacente ayant conduit à la création de l’OCAJUS, selon Docteur Arnaud Yaliki, est de rendre efficace, les mécanismes de la justice transitionnelle en Centrafrique dont les principales structures ont été mises en place notamment la CVJRR.
« Toute cette démarche a pour but de rétablir la confiance entre les Centrafricains divisés, mais aussi entre la population et leurs dirigeants. Pour la réussite d’une telle démarche, la compréhension, la coordination, l’appropriation nationale est d’importance capitale pour l’efficacité de ce processus, d’éviter de faux espoirs à la fin du processus », note-t-il d’entrée.
Allant plus loin, en décriant l’objectif de l’Observatoire Centrafricain de Justice Transitionnelle, Dr Arnaud Yaliki, mentionne que « l’Objectif est de réaliser des travaux de recherche et de porter un regard critique sur le fonctionnement des mécanismes de la Justice Transitionnelle en République Centrafricaine. Plus précisément, l’Observatoire Centrafricain de Justice Transitionnelle a pour agenda d’aider les jeunes chercheurs à réaliser des travaux de recherche sur les mécanismes de justice transitionnelle, de sensibiliser, former la population et/ou institutions, tant publiques que privées sur les mécanismes de Justice Transitionnelle, attirer l’attention des acteurs du processus de Justice Transitionnelle centrafricain sur les problèmes pouvant compromettre ses chances de réussite » Conclut-il.
Ce mécanisme mis en place pour établir la vérité après les évènements douloureux qu’a connu le pays et établir également les responsabilités. Ceci afin, de rendre justice aux victimes en réparant le préjudice qu’elles ont subis et de permettre la réconciliation nationale.
Ketsia Kolissio.
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