BOUAR, 10 Octobre 2022 (RJDH) --- Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bouar, Guy-Gustave Zokazoui, a annoncé la
BOUAR, 10 Octobre 2022 (RJDH) — Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bouar, Guy-Gustave Zokazoui, a annoncé la tenue prochaine, d’une audience foraine. Le parquet va statuer sur dix dossiers correctionnels cette année en cours.
La délocalisation des assises judiciaires est prévue par la loi. Elle permet de promouvoir et favoriser l’accès à la justice des justiciables.
Joint par le RJDH, le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bouar, a souligné que deux différentes audiences civiles et correctionnelles seront organisées simultanément en dehors de la Cour d’Appel de Bouar. Deux prévenus seront jugés en public.
Les audiences civiles seront organisées pour juger les affaires civiles, dont « les litiges entre les habitants concernant les parcelles et les terrains, les affaires conjugales, l’établissement des jugements supplétifs et de reconnaissance d’acte de naissance. Cette séance sera dirigée par le Président du Tribunal de Grande Instance de Bouar », a expliqué le Procureur.
Les affaires correctionnelles sont organisées par le procureur près le Tribunal de Grande Instance, où « dix dossiers ont été ficelés et qui attendent la tenue de ces audiences. Deux prévenus seront jugés en public, dans leur localité respective et cette séance permettra à la population de comprendre l’importance de la justice. C’est également une campagne de sensibilisation de lutte contre les violences, les vols aggravés et la criminalité dans la Préfecture de la Nana-Mambéré et ses zones de juridiction», a renchéri le Magistrat Guy-Gustave Zokazoui.
Le Tribunal de Grande Instance de Bouar a prévu deux audiences foraines pour l’année 2022. La première s’est tenue à Baboua, au Cantonnier et à Baoro où trois sessions ont été organisées. La deuxième vague sera organisée dans deux semaines à Cantonnier, parce que plusieurs dossiers ont été enregistrés et documentés et attendent le jugement.
Auguste Bati-Kalamet
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