BANGUI, le 13 Novembre 2024(RJDH) --- Dr AWA Hamat, présidente fondatrice de l’ONG dénommée « Mama Awa » rappelle les autorités du pays sur leur
BANGUI, le 13 Novembre 2024(RJDH) — Dr AWA Hamat, présidente fondatrice de l’ONG dénommée « Mama Awa » rappelle les autorités du pays sur leurs engagements, de veiller sur la situation humanitaire des habitants des villages Bloukigna, Akroussoulbak et Koundji au nord, à la frontière centrafricaino-tchadienne.
Cri de détresse lancé au cours d’une rencontre de restitution ce 11 novembre, après une mission effectuée par ladite organisation dans ces localités citées ci haut. Il ressort un constat réel de conditions de vie difficiles pour ces populations abandonnées à leur triste sort.
A en croire la présidente, « Pas même un seul parmi les 5 verbes qu’a légué le président fondateur Barthélémy Boganda n’a été mis en œuvre dans cette partie du pays, situé au nord, là où nous sommes passés. J’ai le cœur brisé par rapport à la situation des personnes que nous avions rencontrées surplace : on relève une seule école qui est dans un état de délabrement très avancé. Un seul centre de santé, qui ne dispose d’aucun personnel soignant qualifié et l’inaccessibilité des routes », a confié Dr AWA Hamat, présidente de l’ONG « Mama Awa »
Toutefois, Dr Awa Hamat estime qu’il est indispensable pour le gouvernement d’aller à la rencontre de ces derniers, pour éviter le pire à l’avenir, « J’interpelle les autorités centrafricaines avec le cœur d’une mère, de penser à ces enfants qui sont l’espoir de demain, en leur construisant une école fonctionnelle avec des enseignants qualifiés. Si vous avez cinq doigts, essayez de soigner tous les cinq. Par ce que si un parmi les 5 tombe malade, tous les autres ne seront pas heureux », a-t-elle conclu
Les villages Bloukigna, Akroussoulbak et Koundji sont respectivement distants de plus de 700 km de Bangui, proche de la frontière avec le Tchad, vers Ndélé. Depuis les dernières crises qui ont secoué le pays, la population dénonce aucune assistance, aucune présence des organisations humanitaires y compris des autorités dans les localités, sous prétexte de d’insécurité.
Vivien de Capistran Nvalé
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