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BANGUI, 12 Juillet 2023 (RJDH) — L’ONU-Femme et la Commission Vérité Justice Réparation et Réconciliation (CVJRR) ont invité des organisations de la Société civile, d’appuyer les femmes défenseuses des droits humains dans la mise en œuvre efficace de la mission de cette structure nationale.
La Commission, Vérité, Justice, Réconciliation et Réparation (CVJRR) a été créée le 20 avril 2020, par la Loi n°20.009, pour une durée de quatre ans renouvelables une fois au besoin. C’est dans ce contexte que les organisations de la société civile ont le devoir de s’impliquer aux cotés de cette structure pour étendre les missions de la CVJRR.
L’objectif de cette rencontre est de « renforcer les capacités des organisations des réseaux et organisations des femmes défenseuses des droits humains sur la gestion des conflits et leur contribution au processus de la CVJRR. Il est aussi important d’établir un lien entre les organisations des femmes avec la Commission vérité justice réparation et réconciliation », a édifié Me Edith Douzima, présidente de la CVJRR.
La mission de cette structure nationale est la recherche de vérité sur les causes des hostilités perpétuelles dans le pays, « en 2019, le total des cas de violences basées sur le genre est estimé à environ 11 777 cas, dont 10 998 sont des femmes et filles, soit 93%, contre 779 cas, soit 7% cas chez les hommes », a rappelé Novella Nikwigise, chargée de programme à l’ONU-Femmes.
Selon les données présentées par l’Unité Mixe d’Intervention Rapide et de Répression (UMIRR), au premier trimestre 2020, 269 victimes de violences basées sur le genre, dont 152 femmes et 106 filles, contre 09 hommes ont été enregistrées et documentées.
La CVJRR est chargée d’enquêter, d’établir la vérité, la justice, la réparation, et la réconciliation sur les graves événements nationaux depuis le 29 mars 1959, date de la disparition du Président Barthélémy Boganda, jusqu’au 31 mars 2019.
Auguste Bati-Kalamet.
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