BANGUI, le 04 avril 2021, (RJDH)----Plusieurs ONG internationales œuvrant en Centrafrique ont été visées par le gouvernement qui les soupçonne dans de
BANGUI, le 04 avril 2021, (RJDH)—-Plusieurs ONG internationales œuvrant en Centrafrique ont été visées par le gouvernement qui les soupçonne dans des affaires visant à déstabiliser le pays. C’est le cas d’une ONG allemande AGH où les locaux de la responsable ont été perquisitionnés par la gendarmerie cette semaine.
Certains membres ministres notamment, de la Communication, de la Sécurité publique et des Affaires étrangères ont indiqué lors d’une conférence de presse le 02 avril dernier que, « des ONG, suspectées dans des actions déstabilisatrices du pays, d’usurpation du titre d’ONG nationales et internationales ont été identifiées à l’issue des enquêtes », affirme le ministre de la Sécurité publique Henri Wanzet Linguissara.
Le dossier sur la table du gouvernement dont l’enquête a été lancée, est celui d’une ONG AGH allemande, où la coordonnatrice Rock Karine est suspectée dans des actions de faux usage de faux.
Il a relevé une situation irrégulière de cette coordonnatrice en Centrafrique, « suite aux enquêtes préliminaires menées le jeudi et vendredi dernier par le service de renseignement du département, auprès d’une ONG AGH, sous la coordination de ROCK Karine de nationalité allemande, elle est suspectée dans des actions de déstabilisation du pays » a indiqué ministre de la sécurité publique, Henri Wanzet Linguisara.
Le procureur de la République a émis un mandat de perquisition au domicile de ces derniers sis au quartier Ngaragba dans le 7ème arrondissement de Bangui et les éléments des forces de sécurité intérieure ont reçu à récupérer
« des téléphones Turaya, et d’importante quantité de puces, des téléphones portables ont été découverts et des mouvements sur son compte ».
Cette coordinatrice mise en cause par le gouvernement ne s’est pas jusqu’à ce jour présentée au cabinet des affaires étrangères pour vérification de sa situation régulière dans le pays.
Le recteur du Centre Universitaire Catholique de Bangui qui serait impliqué également dans l’affaire a été placé en détention à la Section de Recherche et d’investigation pour nécessité d’enquêtes. Mais aux dernières nouvelles, il a été mis en liberté provisoire.
Vivien de Capistran Nvalé.
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