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Centrafrique : Des efforts restent à faire pour donner une seconde chance à l’APPR, selon certains leaders politiques

Centrafrique : Des efforts restent à faire pour donner une seconde chance à l’APPR, selon certains leaders politiques BANGUI, le 07 février 2020 (

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Cérémonie de signature de l'accord de paix, Palais de la Renaissance, 6 février 2019 à Bangui

Centrafrique : Des efforts restent à faire pour donner une seconde chance à l’APPR, selon certains leaders politiques

BANGUI, le 07 février 2020 (RJDH)—Voilà un an (1) aujourd’hui que l’Accord politique pour la paix et la réconciliation a été signé à Bangui le 6 février 2019 entre les groupes armés et le gouvernement Centrafricain. Les leaders politiques centrafricains dans leur analyse réclament plus d’efforts de la part des parties engagées pour le retour de la paix dans le pays.

Quelques leaders politiques centrafricains, en analysant l’APPR du 6 février 2019 et les effets attendus tardent à se matérialiser, estiment que les parties engagées dans la mise en œuvre de ce cadre pour le retour de la paix dans le pays doivent converger leur effort pour lui donner sa raison d’être.

C’est sous cet élan que l’ancien chef d’Etat Centrafricain, François Bozize, pense que cet Accord souffre aujourd’hui dans sa mise en œuvre, même si tout ne doit pas être aboli mais qu’il est temps de lui insuffler une nouvelle énergie. « Aujourd’hui, près d’un an après sa signature, il n’est un secret pour personne que cet accord souffre dans sa mise en œuvre… Il est temps de lui insuffler une nouvelle énergie afin que, tous ensemble, nous lui permettions de nous mener à la paix tant recherchée », souligne François Bozize le 27 janvier dernier à Bangui.

A quelques nuances près, Augustin Agou, président du parti la Renaissance, pointe du doigt la nonchalance dans la mise en œuvre de ce document marqué par le non-respect des délais, « le constat est triste. Ce qui se pose comme problème au niveau de la mise en œuvre, c’est le respect des différentes étapes fixées par un délai. Malheureusement, aujourd’hui le constat est là, il est amer. Vous voyez, on parle de désarmement alors combien de groupes armés signataires dudit accord ont déjà désarmé ? », s’est-il interrogé.

« On parle de démobilisation, rapatriement, cela n’a pas été fait. On a parlé de démantèlement des barrières illégales mais faites un tour dans les zones sous contrôles de ces bandes armées, vous allez vous rencontrer avec des barrières érigées par les Groupes armés, et à mon avis, toutes ces choses bloquent la mise en œuvre de cet accord 12 mois après sa signature », a relevé Augustin Agou.

Le défi qui s’impose aujourd’hui au gouvernement, aux garants et facilitateurs, c’est réussir là où l’accord a péché pour enfin tenter sauver le reste.

Paméla Dounian-Doté