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Centrafrique : Denise Brown préoccupée par la situation humanitaire des déplacés de Birao

Centrafrique : Denise Brown préoccupée par la situation humanitaire des déplacés de Birao BANGUI, le 19 février 2020 (RJDH) --- Denise Brown, coo

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Centrafrique : Denise Brown préoccupée par la situation humanitaire des déplacés de Birao

Centrafrique : Denise Brown préoccupée par la situation humanitaire des déplacés de Birao

BANGUI, le 19 février 2020 (RJDH) — Denise Brown, coordinatrice des affaires humanitaires des Nations Unies en Centrafrique, alerte sur la situation des déplacés de Birao et appelle à une mobilisation des humanitaires en terme d’acheminement d’aide pour ces personnes dans un bref délai. Appel lancé après une visite éclair à Birao ce 18 février.

Cette inquiétude sur la situation humanitaire a été manifestée par Denise Brown, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations-Unies, Coordonnatrice humanitaire, ce mardi 18 février 2020 de retour d’une courte visite effectuée à Birao après un énième regain de violence sur fond de tension ethnique opposant le FPRC et le MLCJ dans la localité.

Denise Brown, s’est dit « préoccupée par le sort des enfants » et en appelle à l’effort de tout le monde pour un dialogue urgent, afin que « la population soit saine et sauve ». Denise Brown, s’est imprégnée des difficultés des populations suite aux derniers affrontements entre groupes armés, pour y apporter des solutions appropriées.

La coordinatrice humanitaire des Nations-Unies en Centrafrique, Denise Brown, déplore la poursuite des violences dans les localités qui empêchent l’acheminement urgent d’aide aux personnes déplacées internes. « Que ce soit Kara, Rounga, Goula et Haoussa, tout le monde se trouve dans la même situation. Le quotidien pour eux est très difficile dans le camp, la détonation d’armes crée de la psychose dans la ville. Tous les actes d’hostilité font que l’aide humanitaire est interrompue. Au site de l’aérodrome les déplacés n’ont pas eu d’eau depuis trois jours. Donc la situation humanitaire de ces personnes déplacées est inquiétante », fait-elle remarquer.

L’urgence, selon elle, est l’acheminement dans un bref délai des vivres aux déplacés vivant sur les sites des déplacés. « J’ai passé de temps dans les deux camps des déplacés, j’ai écouté tout le monde et j’ai fait de mon mieux pour les rassurer. L’effort de tout le monde pourra vraiment donner un coup de main à ces gens surtout sur le plan humanitaire. On va insister pour que les convois avec les vivres arrivent à Birao, et chercher à creuser des puits car c’est aussi un problème crucial pour le moment dans le site de l’aérodrome et essayer de renforcer le service de la santé pour que ces déplacés puissent se sentir un peu soutenus », conclue-t-elle.

La ville de Birao, située à l’extrême nord-est de la République Centrafricaine, est plongée dans une violence à caractère ethnique depuis plusieurs mois provoquant un déplacement massif de la population civile dans cette partie du pays.

Carlos Watou