Centrafrique : Défécation à l’air libre au lycée Marie Jeanne Caron, les élèves s’en plaignent BANGUI, le 20 janvier 2020 (RJDH) ---Les élèves du
Centrafrique : Défécation à l’air libre au lycée Marie Jeanne Caron, les élèves s’en plaignent
BANGUI, le 20 janvier 2020 (RJDH) —Les élèves du lycée Marie Jeanne Caron se plaignent des odeurs nauséabondes qui polluent l’air dans la cour de l’établissement en raison de défécation à l’air libre par les passants ou les élèves dudit lycée.
La plainte des élèves du Lycée Marie Jeanne Caron se justifie par le manque des sanitaires au sein de l’établissement ce qui ouvre la voie, selon les lycéennes, à ces pratiques inciviques marquées par la défécation à l’air libre par les passants et même les élèves. Les latrines du lycée manquent de propreté, les filles utilisent les espaces libres pour se soulager. Selon José Ferdinand Kossinga, Censeur du 1er cycle, le problème est lié au manque de clôture. « Ceci est à un problème de clôture. S’il y avait la clôture, les voisins de l’autre côté ou les passants ne devraient pas s’offrir à ce genre d’actes inciviques dans les coins des bâtiments rendant l’air polluant », croit-il.
Malgré la présence des sentinelles, ce problème est loin d’être résolu, poursuit le Censeur, « nous avons aussi des veilleurs de jour et de nuit. Mais dommage, la nuit, l’établissement est tellement vaste pour un seul gardien, cela pose problème. Nous nous sommes entendus avec le chef du département pour pouvoir recruter un ou deux gardiens pour faciliter la tâche » a souligné José Fernand Kossinga.
Pour Erica Ornella Kongo, élève en classe de Terminale B au lycée Marie Jeanne Caron, « ce sont les élèves qui sont à l’origine de ce problème. Le manque d’entretien des latrines en est la cause. Il s’agit d’abord de notre santé et celle de nos professeurs », s’est-elle plainte.
Face à cette situation, la Croix Rouge Centrafricaine a entrepris la semaine précédente des activités de salubrité dans le lycée, les latrines et alentours de l’établissement, ce problème demeure toujours.
Merci Tonine Ndimbelet