Centrafrique : « Cet arrêté est illégal et nous émet de la préparation de fraude électorale», selon le parti PNCN BANGUI, le 26 Novembre 2019(RJDH
Centrafrique : « Cet arrêté est illégal et nous émet de la préparation de fraude électorale», selon le parti PNCN
BANGUI, le 26 Novembre 2019(RJDH)—-Le Parti National pour un Centrafrique Nouveau(PNCN) de Cyriaque Gonda, s’élève contre le Comité stratégique d’Appui au processus électoral mis en place par le Premier ministre. Cet arrêté, selon Cyriaque Gonda, est incorrect et ne peut en aucun cas gérer des élections crédibles d’ici 2020. Il l’a dit lors d’un point de presse tenu ce mardi 26 novembre 2019 à Bangui.
Selon le PNCN, le premier ministre ne peut être à la fois membre de la majorité et à la tête d’un comité stratégique de gestion des prochaines élections en Centrafrique. « Le parti PNCN a exprimé sa grande surprise, son étonnement que le Premier ministre qui est partie prenante et membre d’une majorité politique puisse est à la tête d’un comité. Il va être l’arbitre et le gestionnaire d’une compétition dont le peuple à soumis à la totale gestion c’est-à-dire la Constitution. Le PNCN s’élève contre cet arrêté, cet arrêté est illégal, politiquement incorrect et du point de vue de la gouvernance et gratine la gouvernance. Et donc cet arrêté nous émet des sons de la préparation de la fraude », a critiqué le président du parti PNCN.
Face à cela, le PNCN annonce entreprendre des actions politiques contre cet arrêté initié par le premier ministre afin qu’il soit purement et simplement retiré avant la tenue des prochaines élections dans le pays, « pour le PNCN, nous allons toujours mener des actions pour que le premier ministre retire cet arrêté afin que les élections se tiennent dans des meilleures conditions. Sinon, ils sont en train de provoquer une nouvelle transition politique en Centrafrique », a prévenu Cyriaque Gonda.
Depuis la création de ce comité par le chef du gouvernement, plusieurs partis politiques notamment URCA de Anicet Georges Dologuélé, le Mouvement ITA de Dominique Yandocka et le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) ont vivement réagi pour exprimer leur inquiétude à propos de cet organe d’appui aux prochaines élections qu’ils jugent illégitimes.