BANGUI, le Août 2024 (RJDH)---- Les locaux de l'Alliance française de Bangui a servi de cadre ce mercredi 31Juillet 2024, à la célébration
BANGUI, le Août 2024 (RJDH)—- Les locaux de l’Alliance française de Bangui a servi de cadre ce mercredi 31Juillet 2024, à la célébration de la Journée Internationale de Lutte contre la Traite des Personnes. Instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2013, cette journée vise à sensibiliser le public à ce fléau qui est la traite des êtres humains, et à promouvoir des efforts pour la combattre efficacement.
La traite des personnes est une violation grave des droits humains. « Ensemble, nous pouvons lutter contre ce fléau qui prend de l’ampleur ces derniers temps sous une forme ». C’est en ce slogan que unanimement les représentants du gouvernement, les associations nationales et l’organisation internationale des nations unies pour les migrations ont réitéré leur engagement pour tout mettre en œuvre, afin de lutter contre ce phénomène ; à travers la sensibilisation, en éduquant et en soutenant les victimes.
Nous étions heureux d’être avec le gouvernement de la République Centrafricaine, les partenaires techniques et financiers et aussi le comité national de lutte contre la traite des personnes ont célébré cette journée. Nous savons les défis qu’il y a dans le domaine de cette lutte, cependant, on reste engagés et déterminer à travailler sous le leadership du gouvernement centrafricain, à lutter contre ce phénomène, a indiqué Bakary Doumbia, chef mission de l’OIM en Centrafrique.
En croire ce dernier, les défis sont énormes dans la lutte. Vous savez, la traite des personnes se fait dans la clandestinité ; donc lutter contre quelque chose qui est dans la clandestinité peut être très difficile et cela reste même déjà de connaître le chiffre des victimes. Il est difficile et tout n’était pas toujours visible. a-t-il expliqué le chef de mission de L’OIM
Donc nous comptons sur les sensibilisations, expliqué le phénomène des traites des personnes pour que les gens sachent ce que c’est et nous comptons aussi sur le soutien de tous les acteurs, le gouvernement, les communautés et tout le monde pour pouvoir identifier les cas et soutenir les victimes.
UMMIR fait un travail énorme dans ce sens ; nous souhaiterons continuer à soutenir UMMIR qui a été désigné par le gouvernement comme une entité principale de lutte contre la traite des personnes dans le pays. A poursuivi Bakary Doumbia, chef mission de l’OIM en Centrafrique.
Le pays dispose de mesure judiciaire pour la lutte contre la traite des personnes : à savoir le code pénal de 2010 qui a été révisé en son article 151 et qui a intégré en son sein une disposition qui parle exclusivement de la traite des personnes et repris la définition de la traite des personnes dans la convention de Palerme de 2000».
Vivien de Capistran Nvalé
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