Centrafrique : Bossangoa a enregistré plus de 7000 déplacés à l’évêché de la ville

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Centrafrique : Bossangoa a enregistré plus de 7000 déplacés à l’évêché de la ville

BOSSANGOA, le 25 février 2021(RJDH)---La situation humanitaire est préoccupante à Bossangoa dans l’Ouham au Nord du pays, rapportent des sources relig

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BOSSANGOA, le 25 février 2021(RJDH)—La situation humanitaire est préoccupante à Bossangoa dans l’Ouham au Nord du pays, rapportent des sources religieuses contactées par le RJDH. L’arrivée des forces loyalistes et leurs alliés dans ville ce mercredi 24 février, a provoqué une vague de déplacement de la population locale, qui craignait d’être confondue aux éléments rebelles de la CPC. 

Plus de 7000 personnes dont nombreux sont des enfants, qui ont quitté leurs maisons pour trouver refuge à l’Eglise Catholique de Bossangoa.

Alors que le mardi 23 février dernier, dans une déclaration, l’UNICEF a demandé aux groupes et forces armées de protéger les étudiants, les enseignants et les acteurs humanitaires. Ce même communiqué rappelle ces derniers au respect des édifices scolaires, en tant que havres de paix pour l’apprentissage, conformément à leurs obligations en vertu des droits de l’homme, et du droit international humanitaire. « L’on ne doit pas priver les enfants de leurs droits à l’éducation interrompue », déclare le Représentant de l’Unicef en Centrafrique Fran Equiza.

Une source religieuse du diocèse de Bossangoa déplore les conditions dans lesquelles vie ces personnes déplacées dont la majorité sont des enfants, « les salles de classes et d’autres salles paroissiales ne peuvent pas contenir tout ce monde. Certaines personnes sont à ciel ouvert et dorment à même le sol avec le froid et les moustiques ces personnes surtout les enfants sont exposés à des maladies notamment le paludisme », a-t-elle déploré.

Cette même source poursuit que l’évêché a fourmis quelques moyens en eau potable, mais cela ne répond pas besoins de tous les déplacés, « l’évêché fourni l’eau pour le moment aux déplacés mais ce n’est pas en grande quantité. Ces déplacés manquent aussi de quoi à manger surtout les produis de première nécessité. On espère que la situation ne va pas perdurer. Nous demandons aux hommes et femmes de bonne volonté de voler au secours de ces personnes », lance cette source religieuse.

Rappelons qu’en décembre 2020, les éléments de la CPC ont occupé la ville de Bossangoa et leur présence a paralysé les activités scolaires. Selon le RJDH, la journée de jeudi 25 février 2021 est calme, mais les activités tournent au ralenti.

Sandrine Mbagna.

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