BANGUI, le 03 janvier 2020 (RJDH)---La capitale Centrafricaine, depuis quelques jours, est hautement encadrée par un dispositif militaire sans préc
BANGUI, le 03 janvier 2020 (RJDH)—La capitale Centrafricaine, depuis quelques jours, est hautement encadrée par un dispositif militaire sans précédent donnant l’impression d’un pays placé en état de siège ou d’urgence.
Depuis le lundi 30 décembre de l’année passée, dans toute la ville, à quelques coins de rues et artères principales de la capitale, la présence des forces de défense et de sécurité est visible. Selon des informations RJDH auprès des sources sécuritaires, il y aurait eu des infiltrations des hommes armés provenant des villes de l’intérieur du pays à Bangui.
Les patrouilles essentiellement composées de la garde présidentielle, des différents bataillons des FACA, de la police et de la gendarmerie nationale, circulant à bord des véhicules lourdement armés et d’autres jalonnent les rues, ruelles et recoins des faubourgs de Bangui.
Une source policière, quant à elle, parle d’un éventuel soupçon d’un trouble à l’ordre public contre le régime de Bangui. « Toutes les informations qui nous parviennent, convergent vers un vaste mouvement ordonné de trouble à l’ordre public. D’où la mise en garde à la veille de la St-Sylvestre du Directeur Général de la Police Nationale, le Colonel Bienvenu Zokoue », rapporte-t-elle.
Scène inhabituelle pour les centrafricains qui remarquent depuis quelques jours des mouvements insolites des forces de l’ordre qui quadrillent Bangui, Pk12, Pk9 et les quartiers.
Tous ces dispositifs militaires, selon une source à l’Etat-Major des FACA, ont été faits sans que le « quartier consigné soit convoqué », sans qu’un « couvre-feu ne soit décrété » de peur de semer la panique dans l’esprit des centrafricains mais il existe bel et bien une menace sécuritaire sur la ville de Bangui, dit-elle.
Mais de manière officielle, le gouvernement ne communique pas sur cet aspect et adopte la ligne du silence malgré plusieurs tentatives du RJDH.