BANGUI, 13 Février 2025 (RJDH) --- L’organisation internationale des femmes leaders en Centrafrique (AWLN) incite les femmes la semaine dernière à fa
BANGUI, 13 Février 2025 (RJDH) — L’organisation internationale des femmes leaders en Centrafrique (AWLN) incite les femmes la semaine dernière à faire valoir leurs droits à toutes les échéances électorales. Leur engagement pourrait réduire les pesanteurs socioculturelles sur leur prise de décision à tous les niveaux.
Dans un atelier de formation regroupant une soixantaine de femmes leaders sur les échéances électorales, une étude, un sondage a été faite pour savoir le nombre des femmes qui se sont inscrites sur la liste électorale. Le constat révèle qu’aucune femme parmi celles-ci ne s’est inscrite, alors que c’est « un droit pour tous ».
Lors d’une rencontre la semaine dernière avec Chantal Solange Touabéna, vice-coordonnatrice d’AWLN-RCA, il ressort que plusieurs femmes ne sont prêtes pour s’engager à faire valoir leurs droits dans les prises de décision, « nous sommes étonnées de comprendre que plusieurs femmes ne sont pas encore engagées dans la prise de décision au politique, économique, et social. Les élections locales sont en leur faveur ; pourvu qu’elles soient à la tête des listes », a-t-elle rappelé.
« Sortons de notre cadre de référence, luttons contre les pesanteurs socioculturelles, les délits économiques, les sous-estimations conjugales, la dépendance dans les décisions politiques ; affichons-nous », a incité la vice-coordonnatrice de AWLN-RCA.
L’engagement des femmes dans la prise de décision reste encore une problématique, mais, à l’Assemblée Nationale, certaines sont des élues de la nation, d’autres femmes sont des magistrats, des défenseuses des droits de l’homme.
A titre de rappel, Catherine Samba Panza a dirigé la République Centrafricaine pendant la transition et Danielle Darlan, magistrat a été Présidente de la Cour Constitutionnelle de 2017 à 2022.
Auguste Bati-Kalamet
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