BANGUI, le 4 juillet 2024 (RJDH)…. Les ennemis de la paix du peuple centrafricain ont encore frappé ce 02 juillet. Un assaut perpétré contre la b
BANGUI, le 4 juillet 2024 (RJDH)…. Les ennemis de la paix du peuple centrafricain ont encore frappé ce 02 juillet. Un assaut perpétré contre la base des éléments de Forces Armées Centrafricaines (FACA) de la ville de Ngounderé située à 45 km de Bocaranga sur l’axe Bozoum.
Cette base est composée des éléments des forces de défense, de ceux de la gendarmerie et de la police. Selon des sources locales contactées par la rédaction du RJDH, «Il s’agit des hommes en armes non identifiés qui ont attaqué la position des éléments des forces armées centrafricaines au petit matin. Aucun renfort, d’après les mêmes sources n’est intervenu ; poursuivent les sources. Cette base serait tombée dans une embuscade tendue par ces ennemis de la paix ».
Toujours d’après les témoignages de certains habitants de cette localité « dans l’après-midi du mardi, quand la population est intervenue pour voler au secours des forces de défense aux fins de récupérer les blessés, une seconde embuscade tendue aux FACA a occasionné la rupture de circulation sur cet axe routier ».
A ce jour, aucun bilan officiel n’est disponible. L’on évoque des cas de décès dans le camp des FDS. Le nombre des victimes tombées lors de cette attaque dans la localité de Ngoundéré n’est pas encore connu.
Il semblerait que ces assaillants n’ont pas encore quitté la région mais promettent plutôt de mener d’autres attaques pour dissuader les éléments FACA basés à Ngoundéré d’abandonner leur position en quittant leur base.
Depuis l’installation de cette base à Ngounderé, la ville de Bocaranga et ses environs ont été plusieurs fois victimes d’affrontements, de violences basées sur le genre, de vols à main armée ainsi que l’incursion des personnes en armes non-identifiées.
Pour pallier ce principal danger de l’heure, les habitants de Ngounderé et de Bocaranga exigent du gouvernement le renforcement en effectif et en logistiques des forces armées centrafricaines (FACA), des gendarmes et des policiers pour la sécurisation de cette localité.
Isaac-Gaël-Séléyiné
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