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Centrafrique : Amos Wandalagnam condamné à 10 ans des travaux forcés à temps par la Cour Criminelle

BANGUI, le 30 décembre 2019 (RJDH) --- Amos Wandalagnam, âgé de 22 ans poursuivi pour viol sur une mineure de 12 ans au mois, acte qu’il a commis a

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Centrafrique : Amos Wandalagnam condamné à 10 ans des travaux forcés à temps par la Cour Criminelle

BANGUI, le 30 décembre 2019 (RJDH) — Amos Wandalagnam, âgé de 22 ans poursuivi pour viol sur une mineure de 12 ans au mois, acte qu’il a commis au mois de juillet 2017,  est condamné par la Cour d’Appel de Bangui à dix ans des travaux forcés à temps et à verser une somme de  500 000 FCFA de dommage d’intérêt  à la partie civile.

Le verdict de la Cour était attendue au regard de la gravité des faits étalés par l’accusation. Le condamné Amos Wandalagnam, âgé de 22 ans et père de deux enfants, est poursuivi pour viol sur une mineure de 12 ans au quartier Poto Poto dans 7ème arrondissement de Bangui. L’acte serait produit réellement le 27 juillet 2017. 

« La cour va vider son délibéré dans l’affaire ministère public de Nzombe Eudoxie contre Wandalagnam Amos. La cour, au nom du peuple Centrafricain, après en avoir délivré conformément à la loi , statuant publiquement, contradictoirement en matière criminelle avec le concours des jurés et à la majorité des voix et en dernier ressort sur la culpabilité, déclare  Wandalagnam Amos coupable de viol, crime prévu et puni par l’article 87 alinéa 4 du code pénal et lui accorde des circonstances atténuantes en répression, condamne l’accusé Wandalagnam Amos à la peine de 10 ans de travaux forcés », telle est la sentence prononcée par le Magistrat Jacques Ouakara, président de l’audience.                  

La cour a adopté la ligne du ministère public mais en réduisant de moitié la peine requise par l’Avocat Général, Ghislain Grezenguet, qui proposait que le condamné puisse écoper «  la peine de 20 ans des travaux forcés à temps selon l’article 87 alinéa  3 du code pénal et de procédure pénale. Le viol étant qualifié comme crime doit être réprimé sans aucune circonstance atténuante », a-t-il requis.  

La défense, représentée par Marius Bangassi, s’y oppose et ne compte pas s’arrêter là, « La cour est souveraine. Elle a rendu une décision et nous avons des voies de recours, nous allons nous pourvoir en cassation contre ce verdict et devant la cour de cassation, nous allons réunir tous les éléments et nous allons éclairer la lanterne de la cour, et nous pensons que la cour va nous suivre dans notre démarche. Mais la question qui se pose est de savoir si Gracia est mineure », a déclaré la partie défenderesse.

La  seconde session criminelle de 2019 a condamné deux accusés dont 20ans de travaux forcés sur Maurice Mbakoutou et Amos Wandalagnam.