BANGUI, le 16 décembre 2020(RJDH)---Un manifeste pour les droits humains, destiné aux candidats à l’élection présidentielle en République centrafricai
BANGUI, le 16 décembre 2020(RJDH)—Un manifeste pour les droits humains, destiné aux candidats à l’élection présidentielle en République centrafricaine (RCA), a été lancé par Amnesty international ce mardi 15 décembre 2020. Il est question du futur président de la Centrafrique, selon Tity Agbahey, chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International de placer la lutte contre l’impunité au cœur de son quinquennat.
L’Amnesty international reconnait les efforts des autorités centrafricaines dans la lutte contre l’impunité, mais malgré tout cela, des actes violences continuent d’être perpétrés sur l’ensemble du territoire national.
« Malgré l’engagement des autorités à mettre fin à l’impunité des crimes relevant du droit international commis depuis 18 ans par les parties en conflit, des avancées concrètes restent à faire. Les victimes et leurs familles continuent de voir ceux qui ont tué, violé et pillé marcher librement et certains de leurs chefs occuper des fonctions officielles ».
L’Amnesty dans le manifeste https://www.amnesty.org/fr/documents/afr19/3462/2020/fr/ appelle les candidat(e)s à l’élection présidentielle à renverser cette situation et de faire en sorte que la justice pour les victimes des graves crimes et leurs familles soit la règle, et non l’exception, « le(a) prochain(e) président (e) devra s’engager immédiatement à prendre des mesures fortes, notamment en améliorant la qualité du système de justice pénale, en accordant au Ministère de la justice le budget suffisant pour faire son travail et en abolissant la peine de mort comme la République centrafricaine s’y est engagée devant ses pairs » a lancé Tity Agbahey, chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International.
Amnesty International publie le manifeste destiné aux candidats à l’élection présidentielle du 27 décembre prochain en République centrafricaine. Le pays, rappelle-t-il, a connu depuis 2002, plusieurs vagues de violence émaillées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ces crimes ont notamment été commis au cours du conflit de 2002-2003, et de celui en cours depuis 2012, à l’occasion de la prise du pouvoir par la Seleka puis lors des affrontements entre groupes armés ex-Seleka et anti-Balaka.
Judicaël Yongo.
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