Centrafrique : 18 dossiers inscrits au rôle de la deuxième session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui BANGUI, 11 Décembre 2019 (RJDH) --- La
Centrafrique : 18 dossiers inscrits au rôle de la deuxième session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui
BANGUI, 11 Décembre 2019 (RJDH) — La Cour d’Appel de Bangui a procédé ce mardi 10 décembre 2019 au tirage au sort des membres du jury de la deuxième session criminelle de l’année 2019. Au total 18 dossiers sont enrôlés parmi lesquels, l’affaire de l’honorable Anselme Bindala et l’ancien maire du 3ème Fadoul poursuivis respectivement pour meurtre et braquage à main armée.
Du 18 décembre 2019 au 20 janvier 2020, la Cour d’Appel de Bangui statuera sur les dossiers inscrits au rôle de sa deuxième session criminelle de l’année en cours. Parmi ces présumés auteurs figurent le député Anselme Bindala poursuivi pour meurtre et l’ancien maire du 3ème arrondissement de Bangui pour braquage à main armée. L’audience de tirage au sort a eu lieu ce mardi 10 décembre à la Cour d’Appel de Bangui où 15 membres du jury ont été choisis à Bangui et certaines villes du pays.
« Ces personnes vont siéger tout le long de la cession. C’est une obligation judiciaire. Le rôle de cette année, nous avons inscrit environ 18 dossiers. Il existe aussi des dossiers dits complexes que nous ne pouvons pas rendre publique », a déclaré le président de la Cour d’Appel Rock Alfred Ngoumbré.
Selon des informations du RJDH, parmi ces dossiers lourds, figurent les dossiers d’Anselme Bindala, accusé par la Cour d’avoir tué son fils et l’ancien maire du 3ème arrondissement de Bangui Fadoul pour braquage d’un véhicule appartenant aux humanitaires à Bangui.
Lors de la vérification de la présence des présumés auteurs à l’audience, des absences ont été constatées, explique le président de la Cour. Des mandats d’arrêt seront lancés par la Cour, « contre ceux qui se sont évadés. La justice va les attraper, un mandat d’arrêt sera lancé contre eux et ils seront jugés par contumace. Quel que soit la durée de leur évasion, ils seront rattrapés », a-t-il martelé.
Plus d’une dizaine de personnes ont été jugées lors des audiences de la première session criminelle du 23 octobre au 23 novembre dernier où des fortes peines dont travaux forcés ont été prononcées.