Centrafrique : Bangui le 17 février 2021----Des violents combats ces derniers jours à Bambari se sont soldés par la reconquête de cette ville traversé
Centrafrique : Bangui le 17 février 2021—-Des violents combats ces derniers jours à Bambari se sont soldés par la reconquête de cette ville traversée par la route nationale RN2 à 384 km au Nord-Est de Bangui. Avec plus de 40 000 habitants, ce chef-lieu de la préfecture de la Ouaka est un verrou stratégique de la reconquête des territoires longtemps occupés par les rebelles de l’UPC.
Selon nos sources sur place, une vaste opération de ratissage est en cour. Les anciennes bases de l’UPC dans la ville sont en ce moment occupées par les loyalistes appuyés par leurs alliés russes et rwandais. La puissance de feu des matériels modernes russes en appui aérien et des drones a créé la différence dans le rapport de forces par rapport à des rebelles aussi déterminés mais pas assez techniques.
Des scènes de liesses populaires dans les quartiers de Bambari
Des scènes de liesses populaires ont été rapportées dans plusieurs quartiers de Bambari. La population jubilant sa libération, continue à saluer la bravoure des FACA qui ne semblent plus reculer comme autrefois. En effet, les milices de l’UPC à majorité peuhls ont la gâchette facile et tuent dans une grande impunité. Ces hommes sont accusés de meurtres et braquages des humanitaires. Réputés pour de nombreuses violations des droits de l’homme et de massacres perpétrés à grande échelle dans des villages, les hommes d’Ali Ndarassa sont considérés comme une vraie carie dentaire dans la Ouaka.
Regards sur Bokolobo, nid d’abeilles des milices UPC
Après la libération de Ndassima et de Bambari, les regards sont tournés vers Bokolobo, la base militaire et politique de l’UPC. Situé à 60 km au Sud de Bambari, cette localité est le siège d’Ali Ndarassa, l’état-major de l’UPC, un nid d’abeilles où sont formées les milices. Des sources rapportent qu’après des nombreuses défaites sur plusieurs positions de fronts, des hommes de l’UPC lourdement armés, se sont repliés à Bokolobo.
Yves Nyobale
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